Avec l’introduction du statut unique le 1er janvier 2009, le gouvernement avait voulu limiter le taux d’absentéisme en contraignant, entre autres, le salarié à prévenir son employeur dès le premier jour de son empêchement et à lui remettre impérativement un certificat médical après trois jours de maladie.
Jusqu’à présent aucun chiffre n’avait filtré pour établir un vrai bilan de cette loi. Suite à une question parlementaire du député CSV, Marc Spautz, le ministre de la Sécurité sociale, Mars Di Bartolomeo a dû réagir.
La loi n’a rien changé?
Selon les données de la Caisse nationale de Santé transmises au ministre, en six mois, entre le 1er janvier et le 1er septembre 2010, le Contrôle médicale de la sécurité sociale a constaté que 2.736 personnes déclarées en incapacités de travail (ou en arrêt maladie) étaient, en fait, aptes au travail. 743 personnes ont contestées ces décisions.
Entre 2008 et 2009, le taux d’absentéisme était resté stable à 3,2%. A priori, l’introduction du statut unique ne semble pas avoir eu d’effet vertueux à ce niveau là. Pour autant, le gouvernement donnera davantage de détail à la fin de cette année.