Au début des années 1900, l’Empereur Guillaume II reçoit un message confidentiel de son chancelier très inquiet de voir l’Allemagne manquer d’argent. « L’argent se fait rare en Angleterre, en Amérique, en Allemagne. On n’en trouve qu’en France parce que la population est économe et que son industrie n’a pas été trop forcée. Au coeur de la belle époque l’Empereur , le chancelier ne se trompe pas, la France est un pays riche, l’un des plus riche du monde.
Les innovations techniques apparaissent et font une percée, la bicyclette, l’auto vélo fondé en 1900 dépasse les 100 000 exemplaires.. Cet appétit de vivre et de découvrir n’empêche pourtant pas les Français d’épargner. Ils épargnent chaque année 4 à 5 milliards de franc or. A la veille de la guerre à l’extérieur la fortune Française dépasse les 40 milliards. Tout Français venant au monde possède une petite fortune de 6222 francs contre un endettement public de 1000 francs. Par comparaison cet endettement s’élève aujourd’hui à 27 900 Euro.
Néanmoins la France fait à l’époque l’erreur de prêter de l’argent a des pays qui n’achètent pas du produit France. Le risque Financier est lourd, les Etats Unis sont un bon débiteur mais d’autres ne rembourseront jamais comme en Amérique latine ou dans les Balkans. Des 28 milliards placés en Europe les trois quarts seront perdus. Le stock d’or sera réduit , la France va s’appauvrir. Le 15 Juillet 1914, le Président de la République s’embarque pour la Russie. Il s’entretient avec le Tsar de l’assassinat de l’archiduc d’Autriche à Sarajevo. L’Europe est au bord de la guerre. C’est le patron du Crédit Lyonnais Henri GERMAIN qui propose » l’instauration d’un impôt sur le revenu. Le taux modeste serait de 3% et s’applique aux revenus supérieurs à 1500 Francs. Finalement ce n’est qu’après la victoire électorale de 1906 que Joseph CAILLAUX dépose un projet de loi sur un impôt progressif. Cet impôt sera adopté en 1914.
De 1926 à 1931 la croissance est forte, les réserves d’or battent des records., mais lorsque en 1926 le Président de la République fait appel à Raymond POINCARE le pays est en plein décrochage économique. Attaqué sur tous les marchés le franc craque. POINCARE arrive en sauveur il a les pleins pouvoirs., ce Lorrain froid n’est guère aimé du monde politique, mais il fait des miracles. La Livre Anglaise qui valait 243 Francs en 1926 ne vaut plus que 120 francs. Lorsque POINCARE quitte le gouvernement en 1929 la France est riche, le trésor dispose d’une réserve de 15 milliards. L’histoire se renouvelle, Léon BLUM demande que l’on opère des prélèvements sur la tirelire miracle de POINCARE , en 2000 sous le gouvernement JOSPIN cette tirelire se nomme cagnotte. , mais l’esprit sera le même. Longtemps la France qualifiée par la presse Anglaise d’Ile heureuse pourra se croire épargner grâce à ses excédents, en 1930 elle s’offre le luxe de cérer la retraite des anciens combattants.. Le troisième trimestre 1931 montre et marque l’apogée de cette richesse, en Juillet, PARIS daigne accorder un crédit de 100 millions à l’ALLEMAGNE durement touchée par la crise. Londres obtient également un crédit de 3 milliards. La presse américaine titre sur la French suprématie.
POINCARE: Ce Lorrain d’origine, fait adopter un plan de rigueur sans précédent . Il s’adresse aux députés en leur disant que si le plan n’est pas voté , la France va perdre jusqu’à 16 millions par jour. 660 000 Francs par heure. Les impôts directs et indirects sont majorés, les dé^penses de l’état sont réduites, le nombre de ministres est ramené à 13 , cent six sous préfectures sont supprimées ainsi que les tribunaux correspondants, tout comme les centres des impôts correspondants. La gestion de la dette publique est réaménagée, enfin pour redonner du crédit à la France dans le monde, POINACRE décide de rembourser toutes les dettes de guerre dues aux Etats Unis selon un calendrier précis. Lorsque POINCARE quitte le pouvoir , la France dispose de 15 milliards de réserve de Francs.
(Synthèse des articles économiques « Quand la France était riche ». (Investir)
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