L’explosion des impôts locaux.
Les avis d’imposition pour la taxe d’habitation tombe dans vos boîtes aux lettres depuis quelques jours, pour un impôt payable avant le 15 novembre. Depuis 2005, la contribution à l’audiovisuel public ou redevance télé est réclamée conjointement, ce qui alourdit la note de 125€ par foyer fiscal. La taxe d’habitation est due par l’occupant de chaque logement au 1er janvier, à la différence de la taxe foncière. La taxe d’habitation est l’un des trois impôts perçus par les communes , qui en fixent librement le taux applicable, ce qui provoque quelques dérapages car incontestablement cet impôt augmente plus que le cout de la vie en général, sauf comme souvent l’année qui précède un scrutin municipal comme ce sera le cas en 2014.
Conseil municipal du 30 mars 2009, la variation du taux de la taxe d’habitation sur l’année 2008/2009 est confirmée sur une base de +3%
(21 voix pour, 4 contre, 1 abstention).
En Mars 2010, Monsieur le Maire décide d’une réévaluation des taux :
L’adjointe aux finances de l’époque propose de fixer l’imposition avec une augmentation de l’ensemble des taxes de 3%. Le Maire précise que l’effort fiscal reste relativement faible et que ces taux sont bien en dessous des taux nationaux des communes de même importance. Les taux seront de 12,3% pour la taxe d’habitation, 13,8 pour la taxe du foncier bâti et 56,54 %pour le foncier non bâti. Concernant le budget primitif 2010, il s’ équilibre à 4,9M€ en fonctionnement et 5,6 M€ en investissement.
En Février 2011, le Maire propose une hausse de 5% (CM du 23/02/2011). La variation 2010/2011 sera de 1.05 pour les trois taxes.(CM du 20/04/2011)
Le 27 Mars 2012, Monsieur le Maire qui gère également le portefeuille des finances depuis la mise à l’écart de sa colistière de l’époque, propose au conseil municipal une augmentation des taux d’imposition de 3,5% pour la taxe d’habitation soit un passage de 12,92 à 13,37 pour le foncier bâti.
15% au lieu de 14,49 et 61,43 à la place de 59,39 pour le foncier non bâti.
Les élus approuvent à 17 voix pour et 3 abstentions, pour deux votes contre.
Force est de reconnaître que la brutalité des chiffres traduisent un malaise au moment même ou le pouvoir d’achat des salariés ne fait que stagner ou baisser. Triste bilan de trois tristes mandats qui durent depuis 1995.
Jusqu’où oseront t’ ils aller pour limiter cet endettement ? Le recours à l’emprunt ne peut cacher la vérité.