Les prix de l’énergie accablent les plus modestes

La hausse du gaz et de l’essence étend la précarité énergétique qui touche 13% des ménages.

Prix des carburants au plus haut depuis juin 2008, facture du gaz en hausse de 5% le 1er avril… L’énergie pèse de plus en plus lourd dans le budget des ménages français. Un foyer sur sept consacre plus de 10% de ses ressources au chauffage et à l’électricité. Le dépassement de ce seuil définit ce que le gouvernement appelle la «précarité énergétique». «Un terme pudique», a exposé mardi Éric Besson, le ministre de l’Industrie, chargé également de l’Énergie, pour dire «avoir froid dans son logement» ou «être privé de courant». Près d’une famille sur dix en France (9%) se plaint du froid lié à un chauffage insuffisant ou à une mauvaise isolation, selon une étude de l’Insee sur le mal-logement parue en janvier. Pour une famille qui se chauffe au gaz ou au fioul et se déplace en voiture, les hausses récentes des hydrocarbures représentent 900 euros de surcoût sur l’année, indique l’association de défense des consommateurs Familles rurales.

Tarifs sociaux

Éric Besson, aux côtés de ses collègues Nathalie Kosciusko-Morizet (Écologie) et Benoist Apparu (Logement), a installé mardi l’Observatoire national de la précarité énergétique. Cet organisme présidé par Jérôme Vignon, déjà président de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (Onpes), est chargé d’assurer le suivi des aides financières apportées aux ménages précaires, mais aussi de mieux mesurer le phénomène. Un rapport publié fin 2009 avait établi que, contrairement à une idée reçue, la précarité énergétique ne concerne pas en premier lieu les logements sociaux et les locataires, mais, souligne Benoist Apparu, «essentiellement des propriétaires occupants» (à 62%), souvent établis en zone rurale.

Une réponse à “Prix de l’énergie, cela devient insupportable”
  1. remery dit :

    La hausse du prix de l’énergie est due à celle du pétrole.Tout de suite il y a la crainte de voir les puits se fermer progressivement, comme c’est le cas déjà en Lybie. La fermeture de certains ports africains peut jouer en ce moment aussi à la hausse car les pays développés ne font rien pour réduire tout de suite leurs besoins, comme ce fut le cas à la fermeture de SUez en 1956. La crainte est que les évènements de libération du Yemen fasse tâche d’huile dans les pays voisins. Plus tard les pays libérés auront besoin de financer leur déveleoppement à un niveau de ressources nécessaires très supérieur à ce qu’engloutissait la corruption . Cependant il serait intéressant de savoir si toutes les hausses profitent réellement à investir ou nourrir les peuples de ces pays. La presse st particulièrement discrète sur ce sujet. En France on pourrait effectivement rendre gratuits pour les plus démunis l’énergie, les transports ,etc,en le faisant payer par ceux qui ont de l’argent ou qui ont un travail, mais ceci est un autre problème.

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