

Dépendance aux jeux video et danger, un exemple.
Publié par HettangePassion dans ActualitéLes jeunes d’aujourd’hui apparaissent de plus en plus souvent dans la rubrique faits divers à cause de leur addiction aux jeux-vidéos.
Celui-ci concerne un jeune roumain de 15 ans qui s’appelle Ionut Silviu Savin.
Âgé de seulement 15 ans, Ionut Silviu Savin a tué sa mère adoptive car elle refusait de régler sa facture internet. Ionut, connu pour être un accroc aux jeux-vidéos, l’a poignardé de 17 fois. Il a ensuite fouillé la maison à la recherche d’argent et il est ensuite parti, comme si rien ne s’était passé, dans son cyber café afin de jouer à Counter Strike.
Le seul tort de sa mère adoptive a été de vouloir réduire l’addiction de son rejeton pour les jeux-vidéo. Celui-ci beaucoup trop dépendant ne l’a pas supporté et lui a ôté la vie.Une fois l’irréparable commit, Ionut a continué de jouer durant 4 heures dans son cyber café habituel. Le corps a été découvert par son père lorsqu’il est rentré du travail. Ionut s’est rendu, de lui-même à la police, d’un calme olympien et en lançant « je crois que je suis celui que vous recherchez ». Il avait jeté l’arme dans une poubelle publique que les policiers n’ont pas tardé à retrouver.D’après ses professeurs, Ionut était un élève calme et tranquille dont personne n’aurait supposé qu’il était capable d’une telle chose. Quant au propriétaire du cyber café, il a expliqué qu’il voyait de plus en plus souvent Ionut venir jouer seul mais que contrairement aux autres il ne lançait pas d’injures ou de cris lorsqu’il perdait mais au contraire restait calme.Ionut est maintenant enfermé dans un centre psychiatrique, sous bonne garde, où il subit une série d’examen destiné à savoir si Ionut était lucide ou non aux moments du crime. S’il s’avère que oui, alors Ionut risque une peine de 12 ans de prison.
aux jeux vidéo : Partie 1 – Le point de vue scientifique
Le débat qui se précise s’apparente étrangement à l’éternelle question de l’oeuf et de la poule. La clinique Smith & Jones d’Amsterdam, dont nous avions parlé ici il y a deux ans, a changé son point de vue sur la dépendance aux jeux vidéo.
En 2006, cette clinique privée, spécialisée dans la désintoxication et le sevrage des dépendants, avait ouvert une aile dédiées aux gamers compulsifs.
En deux ans d’études, le Directeur Keith Bakker a pu établir des statistiques au cours de ses observations sur les patients. Le fruit de ses recherches confirme ce que les joueurs savaient déjà, mais que le grand public peine à comprendre.
Selon Bakker, 90% des personnes dépendantes aux jeux vidéo qui ont séjourné dans sa clinique ne sont pas à proprement parler dépendants, mais victimes de problèmes sociaux qu’en meilleur encadrement des familles et éducateurs aurait pu prévenir.
Les 10% restants montrent quant à eux des prédispositions à la dépendance, envers la drogue ou l’alcool.
Keith Bakker explique que « ces enfants arrivent en montrant des symptomes semblables à ceux d’autres dépendances, chimiques ou autres. Mais plus nous travaillons avec ces enfants, moins je crois que nous pouvons appeler cela une dépendance. Ce dont ces enfants ont besoin, c’est de leur parents, et de leurs professeurs d’école. C’est un problème social.
Ce problème de jeu est un produit de la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui. 80% des jeunes que nous voyons ont été maltraité à l’école et se sentent isolés. La plupart des symptomes qu’ils montrent peuvent être résolus en retournant à cette bonne vieille communication. »
Il ajoute aussi que bien que 87% des joueurs en ligne dépendants aient plus de 18 ans, le problème provient des parents qui ont échoué dans leur tâche. Une évidence si difficile à admettre.
En dissipant les rumeurs et idées conçues véhiculées par le consensus populaire et la presse mainstream, Bakker ajoute que le comportement agressif des gamers adeptes des jeux violents provenait surtout d’une prédisposition à la violence.
Avec des données récoltées sur le terrain, la compréhension de ces comportements pourra avancer au sein du milieu médical.
Mais qu’en est-il des familles ?