45% des Français estiment être touchés par la crise
Selon cette enquête, pour ACFCI et Les Echos, les nouvelles victimes de la crise se rencontrent en priorité auprès des plus jeunes, 37% des 18-24 ans s’estimant désormais directement touchés et 47% des 25-34 ans.
En revanche, les dirigeants d’entreprise ne sont pas plus nombreux qu’auparavant à estimer que leur société est « directement touchée » (60%, -1).
Cette perception de la crise bride les intentions de dépenses des Français et des dirigeants d’entreprise, souligne le sondage.
Dans leur ensemble, les Français demeurent massivement préoccupés par leur pouvoir d’achat, dont 64% estiment qu’il se « détériore. » « Ce score est en repli de six points par rapport au mois de mars, mais son ampleur demeure particulièrement singulière », souligne l’institut de sondage.
Ainsi, 53% des personnes interrogées envisagent de « dépenser moins », en particulier les employés, les ouvriers, les artisans-commerçants et les travailleurs à leur compte.
Pour leur part, les dirigeants d’entreprises souhaitent toujours massivement contracter leurs dépenses, 83% envisageant de limiter leurs dépenses de fonctionnement, 58% de réduire les budgets de communication, et 53% les recrutements.
Darcos ne s’attaque pas aux causes de la violence
Le ministre de l’éducation, Xavier Darcos, a reçu, mercredi 27 mai, les représentants des chefs d’établissement, des parents d’élèves et les représentants des collectivités locales pour trouver des solutions à la violence en milieu scolaire. Cette réunion ayant révélé des divergences persistantes, des pistes vont être soumises, jeudi, à Nicolas Sarkozy, qui tranchera sur la question. M. Darcos a résumé les propositions qu’il fera au chef de l’Etat : portiques de détection d’armes mais ‘au cas par cas’, habilitation juridique des chefs d’établissement et des conseillers principaux d’éducation (CPE) pour contrôler le contenu des sacs des élèves et ‘force mobile d’agents’ placée auprès des recteurs pour intervenir dans les établissements.
Les enseignants et personnels travaillant en milieu scolaire dénoncent, pour la plupart d’entre eux, des mesures trop sécuritaires et regrettent que le ministre passe à côté des ’causes’ en voulant trop résoudre les conséquences.
Des violences sans armes, par Jeune Prof J’enseigne dans un établissement où de nombreuses violences sont commises au quotidien. Mais ces violences se produisent sans arme : cris, mépris, insolences, insultes, coups, le tout envers les professeurs, les personnels d’entretien et les camarades. Il ne s’agit pas d’une ZEP et l’établissement n’est pas en région parisienne, pas de banlieue stigmatisée autour, mais les élèves sont 30 par classe, les surveillants changent plusieurs fois dans l’année, les professeurs baissent les bras devant une telle hostilité, et je ne crois pas qu’un détecteur [de métaux] puisse changer la donne ! Des équipes fixes, avec du temps pour chacun, c’est la solution. Les propositions actuelles ne peuvent qu’augmenter les tensions.
L’ÉCOLE REFLÈTE LA SOCIÉTÉ… ET LA FAMILLE
chaque jour, six bistrots disparaissent

Articles liés
La crise n’épargne pas les bars, cafés et restaurants.
2008 aura été une très très mauvaise année pour le secteur.
Selon une étude du cabinet spécialisé Gira Conseil, publiée hier, plus de 2.000 cafés, bars et brasseries ont fermé leurs portes en France en 2008, «soit six fermetures par jour».
En un an, la restauration dans son ensemble est passée de 40.845 à 38.600 établissements.
Tous les secteurs de la restauration ne sont pas touchés de la même façon.
Ainsi la restauration rapide continue sa progression avec un chiffre d’affaires en progression de 10%.
La catastrophe de l’airbus d’Air France.
« Il y a encore trop peu d’éléments » pour analyser l’accident, indiquait, ce lundi soir, Pierre-Henri Gourgeon, le directeur général d’Air France. En attendant l’enquête du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), la communication sur la « disparition » du vol AF-447, entre Rio de Janeiro et Paris, a été gérée dans la difficulté par la compagnie aérienne et les autorités françaises, témoignant d’un certain malaise.