L’OGBL a publié une brochure qui fait le point sur l’évolution du paquet de mesures fiscales, entre son annonce en avril et les accords de fin septembre. Le syndicat explique aussi ce qui va changer au 1er janvier 2011.

Le syndicat OGBL vient de publier une brochure intitulée « Ce qui restera du paquet d’austérité après l’action syndicale ». Cette brochure, fait le point sur l’évolution du paquet de mesures fiscales entre la présentation en avril 2010 et les accords du 29 septembre 2010.
Ainsi, parmi les mesures qui n’ont pas été retenues, on retrouve celle sur l’exonération fiscale de 50% des chèques-repas, sur le retrait des prix pétroliers, alcool et tabac du panier de la ménagère (à la base du système indiciaire), sur la réduction du congé parental de 6 à 4 mois ou encore la mesure sur la réduction de moitié de l’abattement pour frais de déplacements.
D’autres, en revanche, ont été modifiées. Ainsi, l’ajustement des pensions ne sera pas supprimé jusqu’en 2014, mais maintenu et scindé en deux tranches de 0,95%. L’impôt de crise sera bien appliqué, mais au lieu de le prélever automatiquement sur deux ans, il ne le sera qu’en 2011 et l’application de cette mesure en 2012 sera discutée entre partenaires.
Ce qui change en janvier 2011
Au final, dans sa brochure, l’OGBL fait un bilan des changements qui interviendront au mois de janvier 2011.
- un impôt de crise de 0,8% sera prélevé sur tous les salaires, pensions et autres revenus au-delà du salaire social minimum « non-qualifié » et indépendamment du fait qu’un salarié paie des impôts sur le revenu ou non ;
- l’impôt de solidarité sera augmenté de 1,5% pour les salariés et autres personnes physiques (ne concerne que les personnes qui paient des impôts, étant donné que c’est un impôt sur l’impôt) ;
- la cotisation pour l’assurance-maladie va augmenter de 0,2% (0,1% pour les entreprises et 0,1% pour les salariés) ;
- les salaires sociaux minimum seront augmentés de 1,9% ;
- les retraites seront augmentées de 0,95% et une nouvelle fois de 0,95% en janvier 2012.