L’editorial : Autoroute ? RER ? Les travailleurs frontaliers trinquent…..et la région meurt ( MOSELLE) !
Aujourd’hui force est de constater que rien n’avance, les alternances poussent à un immobilisme qui isole économiquement notre région pour longtemps. Avait -elle besoin de cela, alors que la santé économique de notre voisin luxembourgeois est édifiante avec ses 5 % de croissance. Nos élus seront ils aussi mauvais dans le choix et dans les propositions que ceux qui ont mis 25 ans a avoir le TGV dans nos départements, alors que d’autres régions profitaient d’un boum économique.
Loin de moi l’idée de vouloir, tel un grand manitou avoir la bonne réponse. Je constate simplement que des milliers de frontaliers souffrent chaque matin sur la route pour passer la frontière.
Et pendant ce temps, ou se trouvent les grands penseurs de la Région au Maire de Thionville ?
S »inquiètent t’ ils? eux qui parlent d’écologie et de bien être, de la santé de ceux qui tous les matins arrivent au travail exaspérés par tant d’inertie, stressés par la route , les accidents, le mépris.
Bien sûr ils parlent du ferroviaire, normal c’est une possibilité, comme le bus .
Aujourd’hui, le Maire de Thionville sort un nouveau projet le RER. Honnêtement c’est une idée ….. a étudier peut être, mais il faut surtout concrétiser et là c’est une autre affaire pour des idéologues accaparés par une carrière politique et plus prolixes dans les attaques édifiantes à l’encontre de certains de leurs homologues, qui peuvent pourtant se flatter d’un bilan et non pas d’un passif.
Il convient d ‘intégrer dans une prise de position l’évolution démographique mais aussi l’aspect économique et l’évolution des déplacements urbains ou inter-urbains du futur.
A ce jour , force est de constater que seul le dogme dirige la pensée de ces gens qui font croire de s’intéresser à un problème sans jamais donner de solutions, et c’est là, que le bas blesse. Imaginez ce que pourrait être le réseau routier aujourd’hui si voilà 30 ans, la jonction de l’autoroute n’avait pas été réalisée entre Illange et le Luxembourg.
Je ne vous parle même pas de la traversée d’ Hettange-Grande, qui est paralysée et qui décourage chacun de s’y arrêter. Mais là aussi, le conservatisme, l’aveuglement persiste et aucune initiative n’est prise.
A n’en pas douter, les prochaines années verront une évolution des mentalités en terme de transport. Ces changements interviennent en raison de la hausse du pétrole , de l’écologie et de la protection de l’environnement, les transports collectifs seront sans aucun doute d’un intérêt majeur. Mais, il ne faut pas être énarque pour constater que les foyers possèdent aujourd’hui deux ou trois voitures. Il faut bien circuler et l’éloignement des activités professionnelles, le libéralisme des horaires de travail obligeront toujours à l’utilisation de ce moyen de locomotion, sans oublier le transport routier commercial qui transite par cet axe Nord sud pour faire vivre l’économie locale.
En conclusion, lorsque l’on préside la région ou une grande ville comme Thionville, plus que de noyer le poisson , il faut décider au risque d’asphyxier économiquement cette zone frontalière.
Alors après avoir utilisé tous les artifices pour renoncer à agir au bénéfice de vos concitoyens, messieurs les penseurs de la Région et autre Maire de Thionville, Réveillez vous avant que la région ne s’enferme dans une paupérisation économique.
Messieurs les élus de la Région et de Thionville a vous de jouer et de prendre vos responsabilités.
LE COUP DE GUEULE :
Dernier mot , cela fait bien longtemps que j’emprunte l’A31 mais je dois reconnaitre que jamais je n’ai constaté que cet axe routier était aussi sale, avec des mauvaises herbes qui débordent, des détritus sur les entrées d’autoroute et là encore l’inertie est éloquente au détriment de l’image de notre département.
Thionville porte de France et le département méritent mieux qu’un abandon.
Question :
Décidément, il faudra un jour m’expliquer pourquoi un pays de 400 000 habitants bénéficie d’un confort de vie éloquent, et que nous autres à quelques kilomètres de là, nous régressons en permanence avec un pouvoir d’achat nul, une croissance en régression, un avenir incertain. Ah si le Luxembourg pouvait étendre ses frontières !!!!