Où va la terre promise ?


La municipalité compte dans ses rangs des gens qui se déclarent soucieux d’écologie… ! Pourtant on a du mal a comprendre ce que l’on fait de la terre à Hettange Grande-Soetrich. On assiste au retrait de la terre puis à sa livraison sur des espaces naturels au risque de détruire l’ écosystème et par définition l’équilibre de la nature. Sur la photo vous pouvez constater que le paysage est complètement modifié. Nous nous interrogeons sur les bouleversements que cela peut provoquer sur la Kiesel ou encore sur les habitations de Soetrich. Visiblement nos élites ne se soucient pas de la problématique….. sur une zone dite protégée… ou fut une époque un bassin de rétention devait prendre place….

Mercredi 25 janvier 1995 :
Pour ceux qui ne connaissent pas Hettange Grande Soetrich et notre commune, nous remettons en évidence un article du républicain lorrain du (Vendredi 27 janvier 1995 sous le titre « Crue Ravageuse de la kiesel en folie à Hettange Grande ».
Route coupée, caves , appartements et garages inondés, riverains évacués. A Hettange la kiesel a offert dans la nuit de mercredi à jeudi un spectacle inquiétant.
Des témoins de l’époque témoignaient auprès du journaliste : « Monsieur BALCERZAK mineur retraité déclarait « j’en reviens pas, j’ai jamais vu ça à Hettange« . Monsieur HIPPERT riverain de la kiesel avait son appartement et garage noyé. Les quartiers d’Hettange « Ancien Bois, Rastenne étaient touchés ». C’était un spectacle de désolation.
Grégoire Hesse, Maire de l’époque avait demandé le classement de la commune en zone sinistrée en expliquant que cela résultait de la construction de l’autoroute, estimant qu’elle constitue un immense drain qui collectent les eaux de pluies. Ce phénomène s’ajoutant aux eaux d’exhaure dans le Reybach et au drainage des champs.
Aujourd’hui vous pouvez comprendre pourquoi nous tirons la sonnette d’alarme. A force de modifier le paysage et les éléments naturels, nous risquons à un moment ou à un autre de voir resurgir le 25 janvier 1995. C’est pour cela que lorsque nous abordons un sujet important nous faisons en sorte de le maitriser pour sensibiliser.
Propos de Diane REBRE dans un article mis en ligne.
« On peut constater que les haies d’essences multiples renferment une biodiversité riche en plantes sauvages devenues rares, mais ont également un impact favorable sur les productions agricoles et forestières. Elles permettent de lutter contre l’érosion et favorisent l’épuration et la régulation de l’écoulement de l’eau. Elles ont un effet brise vent et préservent un peu l’environnement du réenvol des produits chimiques utilisés pour le traitement des sols. Etant un élément structurant des paysages elles participent à la beauté de la région en rompant la monotonie des cultures uniformes. Les haies servent également d’abris protégeant de la pluie ou du soleil ardent bétail, gibier et une importante diversité d’insectes, d’oiseaux et de petits mammifères. Un cycle vertueux peut ainsi s’établir.«
This entry was posted on vendredi, mai 17th, 2019 at 16 h 16 min and is filed under Ecologie, On murmure que.... Vous pouvez suivre les réponses à ce bulletin avec le fil RSS 2.0. Les commentaires et les pings ne sont plus admis.