Activité au rucher au mois de Mai

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Les belles journées très chaudes de la dernière quinzaine d’avril ont permis à la nature de prendre beaucoup d’avance, les fleurs abondent, l’air est tonifiant d’où une activité débordante dans nos ruches.

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Nous observons à l’entrée de nos ruches les navettes incessantes de nos abeilles chargées de pollen, d’eau et de nectar indispensable au développement du couvain et des abeilles présentes dans la ruche.

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A présent, avec une température de plus de 18°, la grande visite de printemps s’impose, quelques coups d’enfumoir à l’entrée de la ruche pour signaler notre présence.

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Nous commencerons par le nettoyage du plancher ou nous retrouvons, des déchets de cire, quelques abeilles mortes etc., puis rinçage avec de l’eau à base d’eau de javel et dans la mesure du possible nous passerons le plancher à la flamme pour éviter mycoses et spores.

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Nous récupérons tous ces déchets dans un grand carton pour les brûler ultérieurement.

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L’idéal est d’avoir un plancher de réserve, afin que la durée d’intervention soit la plus courte possible, le nettoyage de celui-ci pourra ainsi se faire avant de passer à la ruche suivante.

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Il va de soi que plus l’ensemble est standard, plus faciles et plus courte sont les interventions.

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Nous repositionnons notre plancher sous la ruche et passons à l’étape la plus importante, la visite du contenu de la ruche qui doit prendre 4 à 6 minutes ou nous mémoriserons un maximum d’informations que nous noterons en fin de visite sur le couvre cadres.

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Nous retirons le toit, puis le couvre cadres, quelques coups d’enfumoirs pour calmer nos abeilles surprises par notre intervention. La visite peut commencer, la vue de dessus nous donne déjà une indication sur la force de la colonie, la
ruche se compose de 10 cadres, nos abeilles sont présentes principalement sur 6 cadres, nous la considérons moyenne.

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-Nous retirons le 1er cadre de rive, il contient du miel et du pollen que les abeilles ont rentré récemment dans la ruche. , nous le posons à proximité de la ruche.

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A présent, nous avons un peu plus d’espace pour travailler.
Nous avions mis le 2ème cadre à bâtir, celui-ci a été rapidement construit et la Reine s’est empressée d’y pondre des oeufs. En périphérie, du pollen et du miel pour nourrir les larves. Le nombre d’abeilles dans la ruche est passé de 35.000 à 50.000 en l’espace de deux semaines.

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Dès que nous sommes en présence du premier cadre de couvain, la prudence s’impose, la Reine peut être présente sur ce cadre ou sur les suivants. Celle-ci doit être manipulée avec beaucoup de précautions, son abdomen gonflé d’oeufs est très fragile, un faux mouvement entrainerait des conséquences désastreuses pour la suite des évènements.
Nous plaçons ce cadre en rive en 1ére position.

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Nous sortons le 3ème cadre, nous observons qu’il y a moins de miel et de pollen en périphérie par contre le nid de couvain s’est agrandi.

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Pour faciliter ce travail lors des visites, l’idéal est le marquage de la reine par collage d’une pastille de couleur avec un n° sur son thorax, d’où un meilleur repérage et par la même occasion nous connaissons son année de naissance et l’origine de sa ruche.

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Nous poursuivons la visite, un cadre après l’autre en nous assurant qu’aucune cellule Royale n’est présente sur l’un de ces cadres de couvain. A défaut, nous supprimerons celles-ci afin d’éviter l’essaimage de 50 % de la colonie. Nous observerons la présence de couvain ouvert (oeufs ou larves), de couvain operculé (en nymphes en cours de métamorphose), d’abeilles naissantes. Au fur et à mesure nous plaçons les cadres visités en appui les uns contre les autres en respectant un intervalle de 9 mm.

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Nous continuerons ainsi le contrôle des cadres suivants, nous observerons la présence de couvain ouvert (oeufs ou larves), de couvain operculé (en cours de métamorphose ), d’abeilles naissantes, (découpage en cours des opercules pour sortir de leurs cellules).

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Sur l’un de ces cadres, nous auront aperçu la Reine, signe encourageant comme quoi la colonie se développe normalement. Si pour diverses raisons nous n’avons pas vu la Reine, inutile de la rechercher, par contre il est impératif de constater la présence de couvain ouvert avec des oeufs et des larves de moins de 24 heures, à défaut, la survie de la ruche peut être remise en cause.

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Sur le 9éme cadre nous retrouverons du pollen et du miel. Nous placerons celui-ci en 10éme position et intercalerons deux nouveaux cadres à bâtir en 8éme et 9éme position avec l’objectif de guider les abeilles afin d’augmenter encore le nid à couvain si celles-ci le souhaitent ?, et pour toujours assurer du travail à nos cirières et nos bâtisseuses.
Enfin nous brosserons les abeilles du 1er et du 10éme cadres au-dessus de la ruche.

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Ces 2 anciens cadres quant à eux seront fondus ultérieurement pour en récupérer la cire.
Ces dispositions permettront une extension très rapide de la colonie, d’où une ruche très populeuse à l’approche de la 1ére miellée de printemps qui s’étale de mai à juin.

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La visite se termine, nous remettons le couvre cadres en place et notons sur une fiche les observations suivantes:
-Marquage de la Reine.
-Force de la colonie, nombre de cadres de couvain.
-Tenue aux cadres.
-Douceur ou agressivité de la colonie.
-Propreté de la ruche.
-Résistance ou présence d’une maladie.

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Pour éviter le risque d’essaimage entre Mai et Juin principalement, il y a lieu de contrôler la présence ou non de cellules royales sur les cadres tous les 7 à 10 jours.
Ce sera également l’occasion d’augmenter encore le volume du couvain en remplaçant un cadre de rive par un cadre à bâtir.
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La pause des Hausses ou Magasin à miel sur les ruches.
La prise en compte de la température extérieure et la force de la colonie est primordiale pour la pause des hausses.
La construction par les abeilles des 2 cadres à bâtir que nous avions mis dans la ruche donnera le top pour la pause de la 1ére hausse après avoir intercalé entre le corps et la hausse une grille à Reine, pour éviter que celle-ci ne monte dans la hausse pour y pondre.
La pose de la 2éme hausse à bâtir se fera dès que la 1ére hausse sera remplie au 3/4.
La récupération des hausses pleines pourra se faire, lorsque les cadres de miel seront operculés au minimum au 3/4 , la teneur en eau du miel devant être inférieure à 20% pour obtenir une bonne conservation lors de la mise en pots.
L’utilisation de chasse abeilles facilitera la récupération des hausses pleines, celles-ci seront positionnées au-dessus de la hausse en cours sur la ruche.
Dans notre région la fin de la floraison du colza oblige l’apiculteur à retirer ses hausses pour éviter la cristallisation du miel dans les cadres.
Nous ne donnons là, que le minimum de connaissance, néanmoins nous sommes prêts à répondre à d’éventuelles questions.
Rendez-vous en juin pour la récolte.

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