Les enfants de prêtres confirmés ?
- Le père Jacques Nieuviarts, directeur du pèlerinage national de Lourdes (celui du 15 août) n’était pas au courant. Mgr Jacques Perrier, évêque de Tarbes et Lourdes, en avait vaguement entendu parler à la radio. Comme le père José Marie de Antonio, responsable de la pastorale des migrants pour les Hautes-Pyrénées. Officiellement du moins, la possible reconnaissance par le Vatican des enfants de prêtres, révélée le 2 août par le quotidien italien la Stampa – et démentie le lendemain par le porte-parole du pape -, était un non-sujet pour les ecclésiastiques présents à Lourdes, le week-end dernier.
Selon ce journal, Claudio Hummes, préfet de la congrégation pour le clergé, aurait organisé plusieurs réunions sur le dossier explosif des enfants de prêtres. Objectif : éviter que l’existence des tests ADN ne suscite une multitude d’actions en reconnaissance de paternité devant les tribunaux, avec les dégâts que cela entraînerait pour les finances et l’image de l’Eglise. Le contre-feu imaginé par le Vatican, selon la Stampa, serait une sorte de contrat civil garantissant les droits sociaux de la mère et de l’enfant. Celui-ci pourrait hériter des biens personnels de son père, et ce dernier lui transmettre son nom, ce qu’il lui est difficile de faire aujourd’hui, sauf à quitter son ministère.
«Innocents». Les pères Nieuviarts et de Antonio ne sont pas contre une telle évolution. «Ces enfants sont innocents», déclare le premier. Le second fait écho : «Ça n’est pas de leur faute.»Le père de Antonio est un vieux monsieur. Pourtant, la règle des Eglises catholiques de rite oriental, qui ordonnent des hommes mariés, le laisse rêveur : «Quand je vois des prêtres libanais maronites pères de famille, je me dis parfois que, si j’avais fait mes études au Liban, j’aurais pu me marier moi aussi.»
Dans l’absolu, Jacques Perrier n’est pas non plus contre la reconnaissance des enfants de prêtres...
Autorisé la reconnaissance des enfants de prêtres moi je suis pour à condition qu’ils soient aussi autorisés à ce marier.
Peut être une bonne solution pour palier à la pénurie actuelle de curé ? On pourrait en débattre des heures, combien ont une véritable vocation mais ne font pas le pas à cause de cet interdit. Tant qu’à faire, pourquoi ne pas aussi autoriser les divorcés à ce remarié à l’église ! Pour moi le souci de l’église vient du fait que le Vatican ne vie pas avec son temps !