Pour Hettangepassion un ouvrage couvre l’actualité , celui d’Elisabeth BADINTER « la femme et la mère ». Une défense digne de la femme de son rôle et de sa présence dans la société. A une époque ou les représentants écologistes souhaitent réduire la femme à une laveuse de couches pour préserver l’avenir du monde ou une donneuse de seins pour faire des enfants plus intelligents « dixit »! il était urgent de remettre les choses au gout du jour et de rappeler que la femme à un besoin d’exister autre que celui prescrit par des talibans de la société. Dans une société il convient de faire attention aux équilibres. C’est la même Cécile DUFLOT patronne des verts écologistes Français qui déclare que les femmes doivent mettre à leurs enfants des couches lavables et donner le sein qui ajoute que la viande halal au quick ce n’est pas un débat, les gens n’ont qu’à manger du poisson…
Décidément cela vol haut !!!
Arnaldur Indridason domine les ventes de romans avec Hypothermie. Du côté des essais, la polémique profite aux ventes de son dernier ouvrage d’Elisabeth Badinter, Le Conflit. La femme et la mère.
Tel un skieur de fond nordique remportant une victoire au sprint à Vancouver, l’ Islandais Arnaldur Indridason, débarqué la semaine dernière à la 2ème place avec Hypothermie (Métailié), caracole en tête. Avec le Suédois Stieg Larsson et le Norvégien Jo Nesbo, Indridason constitue le trio gagnant des auteurs de polars venus du froid et familiers des meilleures ventes. Pour l’heure, celles-ci tournent autour des 14.000 exemplaires, une bonne nouvelle pour l’ éditrice Marie Métailié qui a accueilli Indridasson il y a cinq ans avec La Cité des jarres. C’en est une aussi une pour le commisaire Erlendur, ce misanthrope laconique que seule la quête de la vérité empêche de sombrer dans la mélancolie.
Philippe Djian : le retour
Deuxième fait marquant de la semaine, l’entrée au palmarès, en 5ème position, de Philippe Djian. A en croire son fan-club, Incidences (Gallimard) renoue avec un ton, une langue, une dramaturgie qu’il semblait avoir snobé avec la série Doggy Bag. L’histoire ? Un professeur d’université chargé d’un atelier d’écriture pour devenir, paraît-il, écrivain, aime si fort ses étudiantes qu’il lui arrive de se retrouver à leur côté au petit matin. Tout irait dans le meilleur des mondes, s’il ne s’était pas réveillé un petit matin avec l’une d’entre elles, « sans vie, froide ». Comment se débarrasser du corps ? Djian a une solution originale. Et de belles idées sur le devenir de la littérature.
L’outsider: David Vann
Troisième fait marquant, et bonne surprise de la semaine, l’arrivée – à la 9ème place – de Sukkvan Island, premier roman de l’ Américain David Vann, publié chez Gallmeister. L’Express a été un des premiers à évoquer cette virée en Alaska entre un père et son fils, qui tourne au cauchemar. « Commence alors la période Délivrance, écrit Jérôme Dupuis. Si vous avez aimé le film de John Boorman – son banjo, sa rivière, ses cris de cochon… – vous allez adorer Sukkan Island – son silence, son océan, ses rugissements de grizzlis. »
L’instinct maternel: un débat passionné
Elisabeth Badinter déboule littéralement en première place du palmarès essai avec Le Conflit. La femme et la mère (Flammarion), un essai qui a immédiatement suscité la polémique. Comme il y a trente ans avec L’Amour en plus (Flammarion), la philosophe implore les femmes de ne pas céder à l’exigence d’être une mère idéale. Les femmes, écrit-elle, sont sommées de réussir leur vie professionnelle et leur « métier » de mère, mais elles ne doivent céder ni au chantage, ni à la culpabilité. Dans un tout autre registre, Métronome. L’Histoire de France au rythme du métro parisien (Michel Lafon), le best-seller de Lorant Deutsch, perd la première place, mais domine la catégorie avec 22 semaines de présence. A noter, par ailleurs, l’arrivée, en 3ème place, de l’économiste Joseph E. Stiglitz, avec Le Triomphe de la cupidité (Les Liens qui libèrent). Quant aux ex-footballeurs Lilian Thuram et Jean-Michel Larqué, ils défendent leur place dans le pack de tête. Nous recommandons à ce sujet enquête que nous publions cette semaine, signée Jérôme Dupuis et Delphine Peras, Les « nègres » s’affranchissent : « une plongée dans l’univers des forçats de la plume qui coécrivent les livres des stars ».
Pour le reste, rien de bien neuf dans les rayonnages. Underworld, de James Ellroy gagne deux places et s’installe en deuxième position (50.000 exemplaires vendus en six semaines). Anna Gavalda, qui précédait l’Américain, le talonne cette fois, avec, certes, des ventes phénoménales sur la durée : plus de 403.000 exemplaires en trois mois et demi. Quant aux suceurs de sang, ils sont la preuve que l’hémoglobine est un gage de succès littéraire. Les Ames de l’ombre (Hachette jeunesse), 3ème tome du Journal d’un vampire de la Californienne Lisa Jane Smith perd la première place (pour la 4ème), mais double quasiment ses ventes ( de 15.000 à 28.000 exemplaires). Pour ceux, enfin, qui ont la mémoire courte, Le Symbole perdu (Lattès) de Dan Brown atteint les 635.000 exemplaires.