Archive pour la catégorie “Actualité”
Un pavé dans la marre. La chancelière allemande Angela Merkel a affirmé samedi que le modèle d’une Allemagne multiculturelle, où cohabiteraient harmonieusement diverses cultures, avait «totalement échoué», alors que le débat sur l’intégration s’enflamme en Allemagne. Mais l’immigration de spécialistes dans une Allemagne qui manque de main d’oeuvre qualifiée est n
«Le Multikulti est mort»
Le credo «Multikulti» (multiculturel), selon lequel «nous vivons maintenant côte à côte et nous nous en réjouissons», a échoué, a-t-elle lâché. «Cette approche a échoué, totalement échoué», a martelé la chancelière lors d’une réunion des Jeunesses de son parti conservateur l’Union chrétienne-démocrate (CDU) à Potsdam près de Berlin.
Vendredi soir, le chef de la branche bavaroise de son parti, Horst Seehofer (CSU), avait déclaré devant le même public: «Nous, en tant qu’Union, nous nous engageons pour la culture de référence allemande et contre le multiculturel. Le Multikulti est mort.» Tout en affirmant que l’Allemagne restait un pays ouvert au monde, Angela Merkel a estimé que «nous n’avons pas besoin d’une immigration qui pèse sur notre système social».
Recherche de main d’oeuvre qualifiée
Cependant, le pays ne pourra faire l’économie de spécialistes étrangers même s’il forme des chômeurs allemands, a estimé la chancelière. Selon le président de la chambre de commerce et d’industrie allemande (DIHK), Hans Heinrich Driftmann, il manque à l’économie allemande environ 400.000 ingénieurs et personnels diplômés. «Cela nous coûte environ 1% de croissance», a-t-il estimé dans le journal Welt am Sonntag à paraître dimanche, en plaidant pour une immigration qualifiée.
Angela Merkel a mis en garde les Unions conservatrices (CDU-CSU) contre le fait de susciter l’idée que «celui qui ne parle pas immédiatement allemand n’est pas le bienvenu
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Le radar qui calcule votre vitesse moyenne
L’Etat pourrait très prochainement installer des radars dit « tronçons », un système qui permet de mesurer la vitesse moyenne d’un véhicule sur plusieurs kilomètres.
Une traditionnelle » phase de tests » devrait d’abord être mise en place d’ici la fin de cette année 2010 pour une généralisation début 2011.Le ministère des Transports prévient en effet : » Un tel dispositif a été mis au point avec le Centre d’études techniques de l’équipement (CETE) Méditerranée et un marché devrait être lancé au deuxième semestre 2010 pour le déploiement de ce type d’équipement « . Le but serait » de lutter contre l’insécurité et l’incivilité, et, en même temps, d’inciter à une nouvelle prise de conscience sur l’importance de la vitesse excessive, afin de passer en 2012 sous la barre des 3000 morts par an sur les routes françaises « .
En effet, chez nos voisins qui ont déjà adopté les radars » tronçons » (Belgique, Autriche, Hollande, Italie, Royaume-Uni, Norvège et Espagne), on aurait observé une chute de 50% de la mortalité sur les lieux d’installation des appareils. Des chiffres qu’il nous est aujourd’hui impossible de vérifier.
Concrètement, le radar » tronçon » calcule la vitesse moyenne d’un véhicule, sur une distance espacée de plusieurs kilomètres (de 5 à 30 km). Dans la zone définie, dépourvue de toutes sorties et aires de repos, trois caméras enregistrent les données d’un véhicule (dont sa plaque d’immatriculation). A la fin de la zone, à l’arrivée donc, l’ordinateur reconnaît le véhicule et calcule le temps mis pour traverser la zone, ainsi que la vitesse moyenne du véhicule.
Ce système présente toutefois encore des lacunes puisqu’a priori, il suffirait de rouler doucement sur une partie du parcours pour pouvoir ensuite accélérer au-delà des limites autorisées sans pour autant dépasser la moyenne légale.
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Les socialistes jouent avec le feu et sont dangereux, c’est une socialiste qui le dit et elle a raison.
Le discours de Dominique de Villepin (UMP) se confond avec celui de l’opposition. Ce mercredi matin, sur Europe 1, l’ancien premier ministre a prévenu que ses députés pourraient ne pas voter la réforme des retraites si elle devait « rester en l’état ». Il n’a pas exclu de se présenter en 2012. Mais à vouloir se démarquer de son camp, Villepin s’accroche d’autant plus aux fictions du politiquement correct, ce repoussoir pour ceux qui attendent de leurs représentants qu’ils disent les vérités. Je suis frappé par la profusion des clichés, empruntés à la gauche, que ne craint pas d’employer l’ennemi juré de Nicolas Sarkozy. La position de retrait des députés villepinistes, hier lors du vote de la loi anti-burqa, me semble ainsi illustrer un troublant aveuglement sur la montée du communautarisme et de l’idéologie islamiste.
Les villepinistes Marc Bernier, François Goulard, Jean-Pierre Grand et Marie-Anne Montchamp ont choisi, comme la majorité des députés d’opposition, de ne pas participer au vote, ce qui s’apparente à une fuite. Cette lâcheté face aux fondamentalistes à indigné l’ancienne ministre socialiste, Yvette Roudy, qui a écrit une lettre ouverte à Jean-Marc Ayrault : « Les fondamentalistes ne sont pas fous (…) Ils commencent fort intelligemment par la burqa (…) mais ensuite ils demanderont des temps de piscine distincts, des classes séparées. A Lyon, ils demandent déjà des espaces séparés dans les bus. Ils veulent des programmes scolaires purgés de toute allusion à la sexualité. Ce sera l’apartheid ». C’est l’honneur de l’UMP, rejointe par quelques députés PS (dont Manuel Valls et Aurélie Filippetti) et le communiste André Gerin, d’avoir fait ce premier pas. Il en faudra d’autres.
Il n’y a eu qu’un seul vote contre, et il est venu d’un député villepiniste de Dordogne, Daniel Garrigue. Dans un entretien à La Croix, mardi, il se réclame de son mentor pour s’opposer à l’interdiction du voile intégral dans tout l’espace public. Selon lui, « pour combattre un comportement extrémiste, on prend le risque de glisser vers une société totalitaire (…) ». Or, ce raisonnement paradoxal est révélateur d’un refus, visiblement délibéré, des amis de Villepin de s’opposer au très réel totalitarisme djihadiste, qui a pris pour cible les sociétés européennes endormies. Ne pas vouloir combattre une idéologie sexiste, inégalitaire et violente, en prétextant qu’elle ne serait que le résultat d’injustices et d’humiliations, est une manière de reproduire l’attitude munichoise de naguère. Oui, Villepin joue un jeu dangereux.
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Luc Chatel justifie les suppressions de postes d’enseignants
Les suppressions de postes dans l’Education nationale ne nuisent en rien au système éducatif car il y a moins d’élèves et un budget en hausse, a déclaré dimanche Luc Chatel. Lire la suite l’article
LUC CHATEL JUSTIFIE LES SUPPRESSIONS DE POSTES D’ENSEIGNANTS Agrandir la photo
« La quantité n’est pas la réponse aux problèmes du système éducatif », a affirmé au micro d’Europe 1 le ministre de l’Education nationale en réponse au début de mobilisation du monde enseignant contre 16.000 suppressions de postes à la rentrée prochaine.
Luc Chatel a souligné que le budget de l’Education nationale de 2011 était en hausse de 1,6% « alors que le budget de la Nation n’évolue pas » et que la plupart des budgets ministériels sont en baisse.
« Nous aurons, à la rentrée 2011, environ 35.000 professeurs de plus qu’au début des années 90 alors qu’il y a moins d’élèves, 540.000 élèves de moins », a-t-il ajouté.
Décret publié sur la suspension des allocations pour absentéisme
Le décret d’application permettant la suspension des allocations familiales en France pour absentéisme scolaire a été publié dimanche au journal officiel et entrera en vigueur lundi.
Le ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, a assuré qu’il s’agissait d’une simple amélioration d’une mesure qui existe depuis 1959 et que la politique contre l’absentéisme scolaire était « globale et équilibrée ».
« Les uns et les autres cherchent à caricaturer la politique du gouvernement », a-t-il dit dimanche sur Europe 1. « Oui, je suis favorable à la suspension des allocations familiales » en cas d’absentéisme scolaire, a ajouté Luc Chatel.
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Locataire, propriétaire : le match de l’immobilier
Immobilier : semaine spéciale sur Écotidien. Locataires, vous voulez acheter votre logement ? Entre crédit sur 20 ans d’un côté et augmentation arbitraire des charges de l’autre, Écotidien met en balance le pouvoir d’achat d’un propriétaire et celui d’un locataire.
Acheter un appartement, tout le monde y pense. Sauf quelques irréductibles de la location. Comme Loïc, 33 ans, marié, 2 enfants, cadre dans l’assurance. Depuis, 4 ans, il occupe un F3 à Puteaux (Hauts-de-Seine) à deux pas de son boulot. Pour lui, « acheter un appartement serait un mauvais investissement ». En tant que locataire, Loïc a bien le sentiment de faire une affaire. « Chaque mois, je paie 700 euros de loyer. Ce prix comprend les charges locatives, 100 euros, le chauffage et l’électricité, 100 euros. Mais, si je me cantonne à mon loyer net, je suis à 496 euros ! », précise t-il. Impossible selon lui de trouver un 62-m2 dans la Petite Couronne à ce prix-là. Vu qu’il a un salaire plus que correct, 3 500 euros nets par mois, cette situation lui convient très bien.
Autre raison de rester locataire, le refus de se lier à un crédit. « Si je devais acheter la même surface, ce ne serait pas moins de 400 000 euros. J’aurais un crédit à environ 2 500 euros par mois sans apport, sans les charges et sur plusieurs années ! » De son côté, Sonia est accédante à la propriété. En couple depuis 3 ans, cette juriste de 33 ans a signé en 2006 pour s’offrir un joli 55-m2 à quelques encablures de la place de Clichy à Paris (IXe arrondissement). Coût de l’appartement ? 250 000 euros. « Nous avions un apport de 20 000 euros. » Soit 8 % du montant global. Petit apport, donc. Un paramètre que Loïc place au cœur de sa future stratégie d’achat. Pour lui, « pas question de souscrire un achat d’appartement s’il n’a pas 20 % d’apport… au moins ! »
Il faut dire que Sonia et son conjoint culminent à 6 000 euros de revenus. Du coup, ils ont pu obtenir un crédit assez rapidement. Mais n’oublions pas que l’accession à la propriété et le crédit, qui va souvent avec, ont un prix. « Nous remboursons 1 500 euros de traites mensuelles. Nous sommes gagnants, car c’est le prix d’un loyer en location dans ce quartier ! », explique Sonia. Comme près de 30 % des Parisiens, elle a souscrit un crédit sur 20 ans. « Au début, cela me gênait mais mon mari m’a rassuré. Nous avons pris des options qui nous permettent de vendre ou racheter notre crédit et surtout de moduler le montant de nos traites si besoin. » C’est vrai que ce soutien financier permet d’atteindre ses objectifs.
Pour autant, il a un coût. Sur 20 ans, « le crédit nous revient à 100 000 euros… » Ajoutez à cela, 100 euros par mois pour les charges de copropriété et la même somme pour l’eau chaude et le chauffage au gaz. L’immeuble est ancien. Cumulées, les dépenses mensuelles liées à son appartement s’élèvent à 1 700 euros par mois. En une année, Sonia déboursera 20 400 euros contre 8 400 euros pour Loïc… Un chiffre qui le convainc d’ailleurs de rester locataire !
Son point de vue va plutôt à contre-courant de la tendance actuelle. D’ailleurs, 18,7 % des Français rêvent d’acquérir un bien, dont 27 % en Région parisienne, selon une étude du Credoc menée en février 2009. Aujourd’hui, « j’ai 62 m2 dans un appartement construit en 2000 avec ascenseur. Et contrairement à des propriétaires, les travaux de l’immeuble sont payés par mon bailleur », rappelle t-il. Sans compter que Loïc n’est pas près de s’endetter sur 20 ans comme 34 % des Français souhaitent le faire, en 2009, toujours selon l’étude du Credoc.
Il faut dire que Loïc a des gouts de luxe en matière d’immobilier. S’il devait passer le cap, « ce serait dans Paris ou l’Ouest de la Région parisienne ». Mais alors, pourquoi ne pas acheter ailleurs, là où c’est moins cher ? « Par rapport à mon boulot, je préfère rester là où je suis. Et quitte à se lancer dans un tel achat, autant le faire dans un endroit qui me plaît et surtout, acheter dans du neuf », lance le jeune homme, sûr de lui. Des arguments qui se défendent. Selon lui, l’exemple de Sonia est parlant. Dans son cas, il pourrait difficilement épargner, partir en vacances ou encore sortir au restaurant quand ça lui chante.
Au total, Sonia devrait débourser, sur deux décennies, 428 000 euros pour accéder à la propriété, crédit compris mais sans les éventuels travaux à mener par elle ou son syndic. De son côté, Loïc s’en sort différemment. Sur la même durée, 168 000 euros iront au paiement de son logement locatif. Qui est le mieux loti ? Ni l’un ni l’autre… question de choix.
Nadia Moulaï
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Besson et Hortefeux ne changent pas de cap sur la sécurité
Au lendemain d’une journée de manifestations contre sa politique sécuritaire, le gouvernement français s’est dit déterminé dimanche à maintenir le cap et à poursuivre les expulsions de Roms.
Le ministre de l’Immigration, Eric Besson, s’est efforcé de minimiser l’ampleur des défilés, qui ont rassemblé 77.000 personnes, selon la police, et 100.000 d’après les organisateurs.
Il a souligné, tout comme son collègue de l’Intérieur Brice Hortefeux, qu’il n’y avait eu samedi dans les rues que « quelques dizaines de milliers de manifestants. »
« Cela prouve bien que le peuple français n’a pas cru aux slogans et aux caricatures », a-t-il estimé sur Radio J.
« Nous ne cessons de nous auto-flageller, nous ne cessons de nous caricaturer », a ajouté Eric Besson en réaffirmant que le droit des étrangers en situation irrégulière était « bien plus protecteur en France que dans les autres pays européens ».
Brice Hortefeux a jugé dans un communiqué qu’une « telle manifestation hétéroclite, où se sont retrouvés une mosaïque de partis traditionnels mais aussi des groupuscules gauchistes et anarchistes, ne fait pas une politique ».
Sur Canal +, il s’en est pris au Parti socialiste.
« Je crois sincèrement que le PS, en s’associant à cette manifestation, a démontré qu’il n’avait rien appris, rien retenu, rien compris de ce qu’est un des défis majeurs de notre société qui est de lutter face à la délinquance », a-t-il dit.
Pour Brice Hortefeux, le PS a manifesté « main dans la main avec des groupes d’extrême gauche dont l’objectif est de remettre en cause pour ne pas dire détruire le fondement, l’organisation et les valeurs de notre société. »
Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, a dénoncé pour sa part les « excès de langage » qui ont marqué, selon lui, les débats sur les Roms pendant l’été.
« On ne peut pas discuter avec des gens qui disent ce genre de choses qui sont parfaitement indécentes, qui sont parfaitement inadmissibles », a-t-il estimé, rappelant qu’un prêtre avait souhaité que le chef de l’Etat ait une crise cardiaque.
« Qu’est-ce qu’a fait le gouvernement cet été ? Il a appliqué la loi », a-t-il affirmé sur i>télé, France inter, Le Monde et Dailymotion.
Lundi, l’immigration sera encore dans l’actualité avec un séminaire organisé par Eric Besson sur l’asile et la lutte contre l’immigration irrégulière en présence des ministres des principaux pays européens.
Le Sénat doit ensuite examiner mardi le projet de loi sur la sécurité intérieure (Loppsi) défendu par Brice Hortefeux.
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Barthez facture 7.000 euros son heure de conseils
A chaque rassemblement des internationaux à Clairefontaine, le champion du monde et d’Europe dispense ses enseignements aux gardiens de l’équipe de France.

Fabien Barthez, le 6 janvier 2007, sous les couleurs de Nantes. (REUTERS)
Infos à gogo. Après avoir révélé que la qualification des Bleus face l’Irlande pour la Coupe du monde 2010 avait rapporté près de 862 000 euros à Raymond Domenech – lequel a démenti -, le bi-hebdomadaire France Football rapporte que Fabien Barthez demande 7.000 euros chaque fois qu’il est invité à intervenir auprès des gardiens de l’équipe de France.
A chaque rassemblement des internationaux à Clairefontaine, le champion du monde et d’Europe, également vainqueur de la Coupe des clubs champions en 1993 avec Marseille, rejoint l’encadrement de l’équipe de France pour une heure de conseils puis un déjeuner.
Selon France Football, l’ancien gardien de l’équipe de France aurait aussi adressé une note de taxi de 1.200 euros à la Fédération française de football.
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Les meilleures « pêches » du 1er avril
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Le poisson d’avril aurait très exactement 443 ans. Mais cette année encore, il a montré qu’il n’avait rien perdu de sa jeunesse.
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En 2006, la SNCF lançait le « Triplex », un train à trois étages pour « trois fois plus de confort » et surtout, trois fois plus de fous rires. Photo © sncf.com |
Difficile de trouver l’origine exacte du poisson d’avril. La version la plus couramment citée remonte au XVIe siècle. L’année débutait alors le 1er avril, mais en 1564, Charles IX décida de déplacer le nouvel an au 1er janvier. N’ayant plus d’étrenne à offrir au moment de Pâques, quelques plaisantins continuèrent à s’échanger de faux cadeaux ridicules. À l’époque, la viande était encore formellement interdite pendant le carême laissant la vedette au poisson… Des siècles de farces en tout genre allaient bientôt voir le jour.
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Retraites: «La France doit regarder la réalité en face»
 La manifestation a rassemblé entre 1,1 et 3 millions de personnes en France, le 7 septembre 2010. REUTERS/Benoit Tessier
REVUE DE WEB – La presse internationale juge sévèrement la grève de mardi…
La grève, c’est so French. C’est en résumé le regard mi-amusé, mi-incompréhensif porté par les journaux étrangers et leurs lecteurs sur le mouvement social de mardi. «La France est en pleine dénégation. Elle doit regarder la réalité en face», attaque le conservateur Wall Street Journal. «La réforme est vitale pour faire face à la détérioration des finances publiques et rester compétitif face au système allemand», estime le WSJ.
«Syndicats du passé»
«Work longer, moi?», ironise en français dans le texte le correspondant de la chaîne britannique Sky. Pour Alex Rossi, «même si l’âge passait à 62 ans, les Français bénéficieraient toujours de conditions de travail parmi les plus avantageuses d’Europe, notamment avec les 35 heures». Il rappelle que l’âge de la retraite est «récemment passé à 67 ans» en Allemagne.
Ce «refus de travailler davantage est ridicule. C’est un sport national, même leurs footballeurs font grève», raille un lecteur du New York Times. Même refrain du côté du journal de l’université d’Harvard. «J’ai voyagé en France et notre TGV a été bloqué par des grévistes», raconte l’étudiant journaliste, qui conclut: «Qu’un train du futur soit coincé par des syndicats du passé, voilà le paradoxe qui résume la France.»
«Vive la France»
Les discussions sont globalement les mêmes dans toute la presse américaine. «Comment les Français peuvent-ils refuser de travailler deux ans de plus alors que la durée de vie s’allonge et que l’économie mondiale vacille», demande un lecteur du New York Daily News. «Retraite à 60 ans, cinq semaines de congés payés par an, 35 heures par semaine… Les salariés Français sont gâtés et doivent arrêter de pleurnicher et travailler», poursuit un autre.
Il faut lire The Economist pour trouver une analyse un peu plus fine. L’hedbo explique que «le mécontentement est plus large que le simple problème des retraites, entre des scandales touchant le gouvernement et un durcissement de la politique» du chef de l’Etat. Et de se demander si «tough Sarko» («Sarko le dur») gagnera son bras de fer contre les syndicats.
Mais tout le monde ne critique pas le mouvement social. «Les Français défendent leur qualité de vie, leur sécurité sociale, leurs retraites. Nous avons abandonné tout ça il y a bien longtemps et préféré plier devant Wall Street», regrette un New Yorkais dans le Times. Il conclut: «Vive la France!»
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Le 30 juin prochain, France Télécom va lancer son offre de montée en débit, ouverte à tous les opérateurs. Cela consiste à dégrouper les sous répartiteurs et donc à réduire mécaniquement la longueur de la ligne des abonnés. Ainsi, les abonnés concernés vont pouvoir bénéficier des débits plus importants puisque ces sous répartiteurs sont généralement situés à moins de 1000 mètre des habitations qui en dépendent.
Free (qui nous a indiqué vouloir utiliser cette offre) et les autres opérateurs vont donc devoir installer leurs équipements dans ces sous répartiteurs. Les choses ne se feront cependant pas du jour au lendemain puisque beaucoup de sous répartiteurs sont trop petits pour accueillir les équipements de tous les opérateurs, et il faudra donc engager des travaux d’agrandissement, quand cela est possible.
France Télécom donnera tous les détails sur les conditions techniques et tarifaires d’accès à cette nouvelle offre le 30 juin.
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