Archive pour la catégorie “Culture”

Que va devenir l’ancien Match ?
Voilà quelques semaines, nous informions nos lecteurs d’une initiative municipale en concertation avec les commerçants ou des commerçants en concertation avec la municipalité consistant à réfléchir sur le devenir de ce bâtiment. L’idée étant semble t’ il de favoriser l’implantation de commerces sous la forme peut être d’un marché couvert. Cette initiative est réaliste, judicieuse, il convient de l’encourager car il s’agit vraiment d’une réflexion audacieuse sur le commerce de proximité au coeur d’une zone urbaine.
Menuiserie Agencement Knemp.

En avril , il débutait, maintenant ce jeune Hettangeois à même son enseigne… Bravo à lui ET SURTOUT BONNE CHANCE.

Commentaires fermés sur On murmure que:
Avec « Le Turquetto » (Actes Sud), Metin Arditi signe le meilleur roman historique de la rentrée. De Constantinople à Venise, découvrez l’incroyable destin du plus grand peintre de la Renaissance mystérieusement oublié !

Le témoignage de Misha Defonseca, petite fille juive racontant son odyssée à travers l’Europe en compagnie des loups pLe témoignage de Misha Defonseca, petite fille juive racontant son odyssée à travers l’Europe en compagnie des loups pour retrouver ses parents déportés avait ému la planète entière. Mais c’était faux. Dans un livre-enquête bouleversant publié chez XO, Lionel Duroy révèle la vraie vie de Misha Defonseca. Ainsi, « Misha », de son vrai nom Monique de Wal, est la fille d’un résistant belge devenu « collabo ». Bernard Lehut, en exclusivité pour RTL, a réuni Lionel Duroy et Misha Defonseca. our retrouver ses parents déportés avait ému la planète entière. Mais c’était…

« C’est à lire » l’a dévoré, et vous le conseille. Cette semaine, « La mort des rêves » de Do Raze, éditions du Masque collection Jaune.
Scénario très original et bien ficelé, écriture directe et tranchante pour un polar qui détaille l’enquête d’un flic assez désabusé. Polar plutôt noir, argot de circonstance… J’ai beaucoup aimé. Vivement le suivant!

Commentaires fermés sur Le plaisir de lire. septembre octobre 2011.
Comment survivre à Halloween ?
La fête d’Halloween, importée en France dans les années 90, remporte un franc succès auprès des enfants. Mais comment faire quand on n’y connaît rien à Halloween ? Quelles sont les choses à savoir absolument ? Petit guide à l’usage des débutantes. Par Camilla Gallapia
A l’origine : une légende celtique Halloween est une fête païenne d’origine celtique, importée en Amérique du Nord au XIXe siècle par les immigrants anglo-saxons. La légende raconte que les mauvais esprits profitaient de ces longues nuits pour venir hanter les braves gens. Dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre, les enfants déguisés en personnages effrayants frappent aux portes des maisons en criant : Trick or treat ! (Des bonbons ou une farce) et remplissent ainsi leurs sacs de friandises. Cette fête très populaire au Canada et aux Etats-Unis donne lieu à de grandes réjouissances où l’on peut voir fleurir partout des décorations faussement macabres. La citrouille en est le symbole principal : les enfants la creusent pour en faire des têtes de « Jack O’ Lantern », personnage maléfique qui a vendu son âme au diable. Ils mangent ensuite les graines et la chair sous forme de tartes ou de gâteaux. Mais qu’en est-il en France ? Tout a commencé par une opération marketing. En 1997, France Telecom lance une campagne publicitaire pour un nouveau forfait téléphonique au cours de laquelle des citrouilles sont distribuées à Disneyland Paris. Le succès est immédiat et les commerçants s’emparent de l’aubaine : décorations et déguisements apparaissent comme par enchantement dans les vitrines, ravissant pour un temps les enfants friands de spectres et de monstres poilus. Finalement, l’aspect trop commercial de cette fête en France et son faible enracinement culturel auront raison des citrouilles en plastique et autres chauves- souris en papier. Pour Céline, professeur des écoles en région parisienne, « Halloween est une fête trop artificielle. Dans l’école dans laquelle j’enseigne, on ne fait rien à cette occasion. On préfère fêter Carnaval ». Cependant, quelques irréductibles comme Stéphanie, 33 ans continuent à jouer le jeu : « J’habite un petit village de la Loire et, tous les ans, les parents s’organisent pour accompagner un groupe d’une dizaine d’enfants faire la tournée des bonbons. Les parents se déguisent aussi et les enfants sont ravis ». Pour Fabienne, 37 ans et mère de quatre enfants, c’est « une occasion pour nos enfants de faire la fête avec leurs copains. Dès lors, pourquoi les priver ? » Comment réagir si des enfants sonnent à la porte ? La difficulté avec Halloween, c’est qu’on ne peut jamais être certaine que des enfants vont vraiment sonner à la porte. Une chose est sûre cependant : en cas d’oubli, affronter leur air méprisant quand on leur propose les réglisses de Mémé Paulette, retrouvées dans un tiroir faute de mieux, nous dissuade d’oublier l’année suivante. C’est le cas d’Emilie, 32 ans, qui a retrouvé la façade de son pavillon couverte de jaunes d’œuf : la malheureuse avaient oublié de prévoir des bonbons et les petits monstres le lui ont fait payer ! Si vous avez décidé de participer cette année, n’hésitez pas à installer une petite pancarte amusante sur votre porte, invitant les lutins et autres farfadets à venir frapper pour avoir des sucreries. Mais encore faut-il savoir quelles sucreries choisir… Quels bonbons sont à la mode ? Ne nous voilons pas la face : les bonbons sans sucre ajouté, à la pomme bio et issus du commerce équitable n’intéressent pas nos enfants. Ce qu’ils aiment, c’est le chimique, l’industriel, les bonbons qui laissent la langue bleue, la poudre qui crépite dans la bouche, les sucettes qui se transforment en chewing-gum… Bref : si ce n’est pas pour votre progéniture, laissez tomber vos convictions « nutritionnellement correctes » le temps d’une soirée, vous ferez des heureux. Comment ne pas passer pour une radine (et leur donner assez de bonbons) ? Un autre problème à anticiper est : quelle quantité de bonbons dois je distribuer ? Le sujet est délicat et il s’agira ici de ne pas commettre d’impair. Il faut donc tenir compte : – Du nombre d’enfants à contenter : si vous donnez plus à Karim qu’à Matéo, il y aura forcément conflit. Une exception à cette règle toutefois : si la mère du petit Karim est l’institutrice de vos chères têtes blondes, n’hésitez pas, donnez tout le paquet à Karim ! – Du nombre de bonbons achetés : c’est du simple bon sens. Si vous donnez tous les bonbons d’un coup, quid des petits suivants qui viendront sonner ? – Enfin, de la taille du bonbon : essayez donc de donner généreusement trois Dragibus au mini-Frankenstein qui se campe devant vous et vous risquez de retrouver votre boîte aux lettres mystérieusement taguée « espaisse de radine » un beau matin. Comment rester sereine ? Si vous êtes vous-même l’heureuse propriétaire de bambins qui frétillent à l’idée de participer à la tournée des bonbons, il y a toutefois quelques règles simples à observer : – Ne laissez jamais vos enfants y aller seuls : organisez-vous avec d’autres parents de votre connaissance pour les encadrer. Malheureusement, les monstres ne sont pas toujours ceux qui portent le déguisement. – Dans la mesure du possible, essayez de privilégier le maquillage au masque : il permet une meilleure visibilité, ce qui est plus prudent quand il s’agit de traverser une route de nuit. – Si des enfants frappent à votre porte, veillez à ne pas les laisser entrer et à leur donner les bonbons sur le palier. Mieux vaut éviter les suspicions déplacées. – Des rumeurs persistantes font état tous les ans de bonbons empoisonnés : celles-ci n’ont jamais été vérifiées. Si vous êtes inquiète, rien ne vous empêche d’en goûter quelques-uns. Si toutefois vous parvenez à vous arrêter… Vous voilà maintenant parée pour faire face à une armée de petits monstres déguisés. Et si d’aventure aucun ne passait, parions que vous saurez quoi faire de tous ces malheureux bonbons délaissés !
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Les pays où il fait bon vivre
Dans quel pays du monde est-on le plus heureux ? C’est en partant de cette question que la New Economics Foundation (NEF), un organisme anglais dont le but est de promouvoir une nouvelle pensée économique, a décidé d’établir le Happy Planet Index. Cette évaluation du bonheur des êtres humains par nation prend, pour critère majeur, la satisfaction des habitants (espérance de vie et préservation de l’environnement viennent en complément).
Afin de mener à bien cette entreprise, les membres de la NEF se sont rendu dans la plupart des pays du globe et ont posé aux habitants cette simple question : « dans quelle mesure vous sentez vous satisfaits de votre vie ? ». Les personnes interrogées ont répondu en évaluant leur bonheur sur une échelle de 1 à 10. De ces résultats a été tirée une carte répertoriant les pays les plus et les moins « heureux » à travers trois catégories.

Et les résultats sont… peu surprenants. En effet on constate que les pays ayant remporté le meilleur taux de satisfaction se situe majoritairement en Europe Occidentale, en Amérique du Nord et Centrale et une grande partie de l’Amérique du Sud (Brésil, Argentine, Colombie). Signalons également la présence de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. Plus surprenant, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis font partie des pays où l’on est le plus heureux. Nous n’avons pas d’information quant au sexe des votants que l’on imagine facilement masculin pour ces deux dernières nations.
Parmi les pays gagnants, l’Irlande, la Norvège et le Danemark sont à égalité avec un indice de 8,1, suivis de très près par la Finlande et le Canada (8). La France est, quant à elle, à la limite de la bonne satisfaction avec une moyenne de 7,1. Ce score nous place derrière nos voisins Espagnols, Anglais, Allemands ou Suisses.
Toutefois, la France devance l’Italie qui, avec une moyenne de 6,9, se retrouve dans la seconde catégorie, équivalente à une satisfaction moyenne. Ce segment compte la plupart des pays d’Asie et d’Europe de l’Est ainsi que le Maghreb et quelques nations de l’Amérique du Sud (Pérou, Bolivie, Chili…). Outre l’Italie, les grandes surprises sont le Portugal (5,8), le Japon et la Grèce (6,8).
Malheureusement sans grande surprise, les pays où la satisfaction des habitants est la plus faible se situent principalement en Afrique. La Tanzanie est bon dernier avec la triste moyenne de 2,5. Zimbabwe et Togo suivent de près. En Europe, la Lituanie, l’Ukraine et la Bulgarie dépassent à peine la note de 5. Dans le reste du monde, notons la présence de l’Irak (5,3), le Cambodge, le Yémen, le Népal ou encore Haïti (5,2).
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Grand Bal Folk
L’association « Ce Qui Va Bien… » est heureuse de vous proposer sa 4ème édition du Bal Folk à Hettange-Grande.
Vous pourrez danser aux rythmes des airs les plus connus.
La soirée débutera avec une initiation aux danses du folklore breton, irlandais etc…
Buvette, cidre et crêpes sur place.
Le 28 mai à 20h30 au Centre Europa de Hettange-Grande.
10€ sur place
8€ en pré-vente
(Pour se procurer des tickets de pré-vente, vous pouvez contacter l’association :
03 82 85 11 24 ou cequivabien@hotmail.fr This e-mail address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it ).
Commentaires fermés sur Bal Folk le 28 Mai à Hettange Grande.
Rue du 12 septembre 1944.
Ce que je sais par l’histoire est très généraliste. Les troupes de Patton et Leclerc libèrent plusieurs secteurs du mosellan. Pour exemple la bataille de Metz particulièrement délicate dure plusieurs semaines… La 3eme division des troupes US, entre dans Hettange par la rue du 12 septembre 1944 (en provenance d’Oeutrange)…. et les derniers allemands fuient en direction du Luxembourg.
Le reste est rempli d’anecdotes parentales. Je garde néanmoins souvenir d’une grande manifestation qui s’est déroulée en 1994 à Hettange Grande avec une représentation des troupes américaines dans les rues d’Hettange.
Place Schuman.
Robert Schuman, né le 29 juin 1886 à Luxembourg et mort le 4 septembre 1963 à Scy-Chazelles (Moselle), était un homme d’État français et est considéré comme l’un des pères fondateurs de la
En 1913, il préside le grand rassemblement laïc catholique, le Katholikentag, tenu à Metz.
En novembre 1918, l' »Alsace-Lorraine » fête son retour à la France et Robert Schuman, candidat de l’Union républicaine lorraine, entre en 1919 au Parlement comme député de la Moselle jusqu’en 1940. Il est membre de la Commission de législation civile et criminelle de 1919 à 1929 et de 1939 à 1940, de la Commission d’Alsace-Lorraine de 1910 à 1940, secrétaire de cette Commission de 1920 à 1927, vice-président de 1927 à 1929, Président de 1929 à 1936. Lors des débats à l’Assemblée sur l’abolition du droit local en 1923, il milite pour le maintien du Concordat.
En 1936, il est élu conseiller général dans le canton de Cattenom après avoir pris la nationalité française.
Robert Schuman
(timbre allemand de 1968).
La Moselle est annexée de fait par le Reich Nazi quelques jours plus tard, intégrée au « Gau » Westmark dont le chef-lieu est Sarrebrück et Robert Schuman, réfugié sur ses terres Lorraines, est arrêté par la Gestapo et mis au secret dans la prison de Metz, avnt d’être transféré à Neustadt ( actuelle Rhénanie-Palatinat) le 13 avril 1941.
C’est en ce 9 mai que tous les ans est fété le « Jour de l’Europe« .
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Commentaires fermés sur Un voyage à l’assemblée Nationale.31 janvier 2012.
LES RESEAUX.
Les réseaux d’influences ou comment entreprendre des relations pour réussir, en passant du sport à la Franc maçonnerie sans oublier les clubs de pensées. (Article du Point). Surprenant !!!! cela laisse songeur mais pas rêveur.
L’exemple développé à Metz est identique ailleurs.
Un tête-à-tête sur le green du technopôle, un aparté dans les travées de l’Arsenal ou un échange de vues dans les loges du stade Saint-Symphorien : loin des conseils d’administration ou des hémicycles à l’atmosphère pesante, les petits ou grands projets naissent parfois de rencontres informelles, fortuites ou non. Nombre de décideurs et de lobbyistes sont passés maîtres dans l’art de cultiver les réseaux et de naviguer dans ces lieux de pouvoirs officieux. « Attention au fantasme : on n’y dirige pas Metz en sous-main. Les réseaux facilitent simplement les contacts humains », nuance un acteur économique tout aussi à l’aise à l’Opéra qu’à une rencontre du FC Metz. Voici quelques pistes pour se repérer dans le dédale des réseaux messins.
La culture
Dans la ville, les réseaux culturels sont réputés être très actifs. Il est de bon ton d’être abonné au théâtre et à l’Arsenal, et, mieux encore, de se montrer les soirs de première. L’association de l’Arsenal réunit d’ailleurs tout le gratin messin.
Un certain nombre d’associations telles que le Festival des musiques volantes maintiennent la pression sur Patrick Thil, adjoint au maire chargé de la culture, pour la création d’une nouvelle salle de concert, toujours à l’étude. Au conservatoire, pas question de nommer un directeur sans avoir reçu l’aval de l’association des parents d’élèves (3 000 enfants). Le cercle lyrique de Daniel Vorms, l’Alam (choeurs) de Jean-Joël Griesbeck (époux de Nathalie), les cafés littéraires et l’Académie nationale de Metz sont eux aussi toujours très en vue. Et on n’y discute pas seulement culture…
Ne pas oublier les associations de défense du patrimoine telles que Renaissance du vieux Metz. Un réseau favorable à l’art contemporain s’est aussi constitué autour du Fonds régional d’art contemporain (FRAC) et de la galerie Faux Mouvement.
Côté gradins
Les loges du FC Metz au stade Saint-Symphorien restent très prisées. On peut y croiser régulièrement Guy Dollé, le patron du géant Arcelor, fervent supporter du club qu’il sponsorise. C’est là d’ailleurs que le Mosellan Roger Briesch a pu convaincre le grand patron de venir répondre aux questions de ses collègues du Conseil économique et social (CES) européen, qu’il préside.
Le nouveau président du conseil régional, Jean-Pierre Masseret (PS), est un fidèle du FC Metz, de même que Roger Cayzelle, président du CES de Lorraine. Si Gérard Longuet goûtait peu le football, en revanche les décideurs savaient qu’ils pouvaient approcher dans la loge du conseil régional son ancien directeur de cabinet, Patrick François.
Le nouveau palais des sports des Arènes, où évoluent notamment les handballeuses du H2M, devient aussi peu à peu incontournable, surtout lors du désormais réputé Open de tennis de Moselle, organisé en octobre.
Les commerçants
A Metz la commerçante, la Fédération des commerçants constitue bien entendu un puissant lobby. Présidée par Philippe Guillaume, patron de la CGPME, elle a fait pression pour la création de nouveaux parkings. Elle s’est aussi battue d’arrache-pied, il y a quelques années, contre le projet – surdimensionné, selon elle – d’un nouveau centre commercial place Coislin, où existe… un parking aérien. De même s’est-elle opposée à la mise en site propre des transports en commun. Dans les quartiers, certaines associations de commerçants sont également très actives, comme à la gare. Guy Heumann (La Civette), chez qui l’on trouve les meilleurs cigares de la ville, est à cet égard un homme d’influence.
Les épicuriens
Depuis une demi-douzaine d’années, une petite trentaine d’amateurs de havanes ont créé le club cigares. Patrons, fonctionnaires, journalistes, commerçants se retrouvent officiellement pour échanger autour de leur péché mignon… Mais ces réunions, souvent agrémentées d’un bon repas, sont aussi l’occasion d’échanger indiscrétions et potins. Ces bons vivants, habitués un temps du Restaurant des Roches, peinent toutefois à trouver un point de chute fixe. Leurs volutes ont découragé plus d’un restaurateur de les accueillir !
L’esprit club
Les clubs services sont très bien implantés à Metz. Le Rotary et le Lions sont les plus anciens et sans doute les plus huppés. Outre les actions philanthropiques qui y sont menées, l’entraide y est réelle et il n’est pas de mauvais goût d’y parler affaires, pourvu que l’on respecte certains codes. D’autres clubs se développent avec plus ou moins de succès. Parmi eux : le Fifty One, La Table ronde, le Kiwanis et, pour les femmes, les Soroptimists.
Les cercles économiques
Le lobbying économique se pratique traditionnellement dans les chambres de commerce et de métiers et dans certaines associations patronales telles que la CGPME, le Medef et l’Union patronale artisanale. Autant d’organisations représentées dans de nombreux conseils d’administration, dans les juridictions commerciales et les conseils de prud’hommes. Ces deux dernières années, ces cercles patronaux ont exercé une pression importante auprès des élus pour imposer le tracé est de l’autoroute A32. Ils continuent d’ailleurs de maintenir la pression. Ne pas oublier le Centre des jeunes dirigeants (CJD), les Dirigeants commerciaux de France et la Jeune chambre économique.
Plus original, les amoureux des ballons (montgolfières) savent qu’ils peuvent compter sur Philippe Buron-Pilatre pour leur organiser tous les deux ans la manifestation Mondial air ballons, qui attire des milliers de spectateurs. Une passion qui a gagné de nombreux chefs d’entreprise mosellans, dont son ami Laurent Lajoye, PDG des Bronzes d’industrie et aérostier reconnu.
Plus fermé, le cercle Charlemagne réunit des chefs d’entreprise français, sarrois et luxembourgeois et des politiques animés par une démarche transfrontalière.
Les francs-maçons
Avec plus de 1 000 frères et soeurs répartis en une vingtaine d’ateliers – sans compter la Grande Loge nationale de France (GLNF), qui travaille à part -, la franc-maçonnerie est très bien implantée à Metz. « C’est même l’une des plus grosses densités maçonniques de province », indique Yves Jacob, chirurgien spécialiste de la main à Claude-Bernard et « grand secrétaire aux affaires extérieures » du Grand Orient de France. Si le GO est l’obédience la mieux représentée, d’autres organisations comme le Droit humain (mixte), la Grande Loge de France (masculine) ou la Grande Loge féminine de France (qui n’initie que les femmes) y sont aussi bien implantées.
Alors que la franc-maçonnerie connaît depuis quelques années un engouement sur le plan national et local, les maçons messins se sentent à l’étroit dans leurs locaux de la colline Sainte-Croix. Ils envisagent donc d’installer leurs temples à Metz-Queuleu, face à l’Institution de La Salle. Une perspective qui fait tousser en haut lieu, du côté de l’évêché… « Cette maison de la franc-maçonnerie comprendra un espace culturel ouvert au public », révèle Yves Jacob. Car, si le secret d’appartenance reste jalousement gardé, la franc-maçonnerie messine s’ouvre peu à peu. De nombreux profanes viennent régulièrement plancher devant les frères (récemment le généticien Axel Kahn, Véronique Vasseur, médecin des prisons…) et un grand colloque public sur la laïcité est prévu l’an prochain.
Les maçons se recrutent dans les professions libérales, chez les enseignants et les fonctionnaires… S’y côtoient aussi musiciens, chefs d’entreprise, artisans et élus de tous bords, à l’exception de l’extrême droite. « Nous ne sommes pas un lobby, plutôt une boîte à idées, assure Yves Jacob. Ceux qui viennent ici faire du business sont vite déçus. » L’activité des fraternelles – associations paramaçonniques ne recrutant que dans une profession donnée – est, en revanche, plus controversée. « J’avoue que la dimension spirituelle de la fraternelle du bâtiment m’échappe un peu », ironise Yves Jacob, qui considère que ces regroupements vont « à l’encontre de l’idéal maçonnique, qui vise à réunir des personnalités de tous horizons ». Là est précisément sa force.
Les « chapelles »
Avant la révocation de l’édit de Nantes (1685), Metz comptait 40 % de protestants. Cette communauté, bien que très discrète, est restée influente, notamment dans le domaine de la culture, mais aussi chez les médecins et parmi les commerçants. La communauté juive est également bien implantée, et ce depuis le Moyen Age. Les loges du B’nai B’rith (sorte de club de réflexion) y sont très actives et l’école rabbinique messine rayonne aujourd’hui encore dans le monde entier.
Les cathos constituent également un réseau très actif dans cette ville concordataire, où l’évêque ne dépend que du pape. Outre les paroisses de quartier, certaines églises sont très en vue. Parfaitement « romaine », la cathédrale attire de nombreux notables, les jours de grands offices. On y célèbre une fois par mois la messe en latin, où se rendent alors les plus « tradis ». Située dans un quartier huppé, Sainte-Thérèse est réputée bourgeoise tandis que Notre-Dame est jugée plus intello. Directeur de Radio Jérico, l’abbé Robert Ferry est un homme qui compte.
La justice
Dans les milieux judiciaires, les réseaux sont peu actifs. L’Union des jeunes avocats (Uja), autrefois très en vogue, est aujourd’hui un peu endormie. Les syndicats d’avocats et de magistrats sont peu représentés, à l’exception peut-être de l’Union syndicale des magistrats (modérés), dont la représentante locale, Carole Maudit, substitut du procureur, affiche un certain dynamisme. Le conseil de l’ordre, qui, pour la première fois en 2003, a élu une femme à sa tête (Me Sylvia Ferrari-Blosch), veille sur quelque 250 avocats. Le petit cercle des anciens bâtonniers (Mes Becker, Cossalter, Haxaire, Swiatly…) conserve une réelle autorité dans cette profession où l’on aime régler ses problèmes en famille
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Rubrique : « Le plaisir de lire «
Chez les libraires, plusieurs livres apparaissent ces dernières semaines. J’ai relevé pour vous les titres suivants:
La porte des enfers : de Laurent Gaudé.
Un mélange de sud de l’Italie, de fusillades dans les rues de Naples et de réincarnation.
Un bouquin âpre, douloureux et lumineux, passionnant jusqu’à la fin.
A LA RECHERCHE DU LIBAN PERDU de Nahida Nakad (journaliste grand reporter à TF1)
Les évènements du Liban, du coeur, de la tendresse, de l’amour d’un pays pour une femme qui n’a plus de pays.
Choc des cultures, religion, politique , le Liban de hier à demain vu par la journaliste grand reporter qui connait le mieux ce pays.
En plus un clin d’oeil en forme d’hommage à notre ville d’Hettange et ………
Délivrez nous du mal de Romain SARDOU:
Un policier soutenu « Quercy au XIIIeme siècle , dans un village perdu , une troupe d’hommes enlève un enfant. Refusant la thèse de la disparition, le prêtre du village se lance à la recherche des ravisseurs.
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