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Notre région est traversée par cet axe qui relie la frontière Luxembourgeoise jusque Nancy et (Gye). Dés le passage de la frontière à ZOUFFTGEN , vous arrivez sur le territoire de Porte de France et là vos yeux contemplent un sol jonché de détritus que personne ne ramasse. Côté Luxembourgois, les bas côtés des routes et autoroutes sont nettoyés, chez nous rien! Empruntant régulièrement les routes et autoroutes comme vous sans doute je peux vous dire que régulièrement des voies de circulation sont fermées pour des travaux, mais nul pragmatisme, nul réalisme, nul réflexion des chefs. On ne profite pas de ces moments pour entreprendre un nettoyage, le pragmatisme n’existe pas.
A une époque ou certains veulent nous culpabiliser en parlant en permanence de protection de l’environnement, de l’ecosystème, de biodiversité, voilà ce que vous allez découvrir en regardant les bas côtés de cette autoroute ou encore son axe central. Force est de constater que cet axe est une poubelle rarement nettoyée. Bien évidemment les usagers sont fautifs mais à l’heure ou de grands penseurs écologistes parlent parlent parlent, nous pensons qu’ils feraient mieux d’agir. Sur des dizaines de kilomètres c’est un paysage de désolation. Voilà quelques mois dans un article, j’avais dit « l’écologie n’est pas une politique, mais le politique qui n’intègre pas l’écologie n’a aucun avenir », je le pense toujours plus que hier et avant hier ». Chez nous en Lorraine, je n’ai toujours pas remarqué que les écologistes s’attachaient à travailler dans leur domaine de prédilection, non ils font de la politique et pendant ce temps là , ils ne peuvent pas s’occuper des véritables sujets.
Avant de faire une histoire sur le retrait de la taxe carbone, les écologistes feraient mieux de travailler sur les sujets concrets puisqu’ils règnent au sein de régions. J’adore la nature, nous adorons la nature ! mais placer une taxe carbone seul! alors que les autres pays ne s’alignent pas , c’est véritablement se tirer une balle dans le pied. Les Français n’ont certainement pas besoin d’une taxe carbone, une taxe de plus en période de crise. C’est juste notre avis et nous sommes satisfait que celle ci soit retirée.
Si nous avons décidé de montrer ces photos, c’est véritablement parce que la nature, la propreté, la protection de l’environnement nous intéressent, mais c’est aussi un coup de colère de voir autant de négligences.
3 commentaires »
Ci dessous un sujet sur l’écologie rédigé par une lectrice.
Merci a elle.
DIS MAMAN, C’EST QUOI LA NATURE ?
Il était une fois de jolies campagnes quadrillées tel une mosaïque. Les cultures étaient variées et à taille humaine. Parfois, surtout dans les pays de bocages, celles-ci étaient séparées par des haies. Bien sûr il ne s’agit pas de haies de thuyas, car il y a haies et… haies. Mais le modernisme est arrivé avec son lot de rationalisation. Il fallait permettre aux machines d’entrer en action ! Le remembrement, cette infernale machine d’uniformisation, a remodelé tout cela, supprimant des centaines de kilomètres de haies.
Les végétations préexistantes ont été défrichées, elles ont parfois disparu ou sont cantonnées dans des espaces très limités. Elles sont remplacées par une organisation de culture et d’élevage permettant davantage de croissance. Le besoin de rendement a sélectionné un très petit nombre d’espèces robustes à croissance et à multiplication rapides comme le blé, le maïs et le colza. Un peu comme si les champs étaient transformés en usine avec en prime la gratification du travail à la chaine ! Pourtant les cultures uniques sont fragiles et très exposées aux maladies et aux insectes. La monoculture n’existe pas dans le milieu naturel.
On peut constater que les haies d’essences multiples renferment une biodiversité riche en plantes sauvages devenues rares, mais ont également un impact favorable sur les productions agricoles et forestières. Elles permettent de lutter contre l’érosion et favorisent l’épuration et la régulation de l’écoulement de l’eau. Elles ont un effet brise vent et préservent un peu l’environnement du réenvol des produits chimiques utilisés pour le traitement des sols. Etant un élément structurant des paysages elles participent à la beauté de la région en rompant la monotonie des cultures uniformes. Les haies servent également d’abris protégeant de la pluie ou du soleil ardent bétail, gibier et une importante diversité d’insectes, d’oiseaux et de petits mammifères. Un cycle vertueux peut ainsi s’établir. De nombreux végétaux consommés par l’homme, haricots, tomates… et par les animaux, trèfle, luzerne… ont besoin des abeilles, des bourdons ou des chauves-souris pour être pollinisés. Où se trouvent les insectes ?
Les haies permettent également la circulation des animaux entre deux forêts, et représentent un refuge salutaire lorsque les forêts surfréquentées, notamment les week ends, bruissent du vrombissement des moteurs et de l’aboiement des chiens vagabondant de-ci de-là, s’évadant un peu de la cité où ils sont séquestrés.
L’agronomie moderne s’est appliquée à faire disparaître presque complètement toutes surfaces de terre non cultivées comme les friches, les haies, les délaissés d’autoroute… Ces no man’s land composés de plants spontanés sont cependant d’une grande utilité et présentent de multiples avantages : La multiplicité des plantes et leurs caractéristiques intrinsèques forment un bouclier naturel contre les agressions. Notre nourriture, nos récoltes dépendent de la diversité génétique perpétuée par l’agriculture traditionnelle. Le corollaire des pratiques uniformes est une réduction drastique de la diversité génétique initiale ainsi que l’extermination du petit gibier de nos plaines.
L’agriculture optimale devrait pouvoir répartir l’espace entre les cultures « modernes » et ces zones conservant les potentialités de l’écosystème d’origine, la diversité biologique et la capacité d’automaintenance. Les espèces spontanées, sauvages, ont été le point de départ des variétés cultivées aujourd’hui. La pratique agricole a remplacé les espèces qui se régénéraient naturellement par des espèces choisies pour être plus profitables. Il s’ensuit une fragilisation de l’écosystème déstructuré et dont les caractères acquis ne sont durables qu’avec une intervention permanente et sans cesse plus intense de l’homme et de sa chimie. « Une poignée de multinationales a confisqué le marché hautement lucratif ses semences en sacrifiant des milliers de variétés anciennes sur l’autel du profit ». RL du dimanche 4.4.2010.
Toutes les informations nécessaires sont disponibles dans quantité de livres (Jean Marie Pelt par exemple) et d’articles de journaux mais les citoyens préfèrent une nature ressemblant à un terrain de golf, seulement agréable à regarder. La vraie nature spontanée trouvera-t-elle encore une place ? Sans vraie nature quel avenir reste-t-il aux hommes ?
Des esprits ouverts ont pris conscience de ces problèmes. Les Nations Unis ont déclaré l’année 2010 année internationale de la biodiversité. Même la « politique agricole commune » (PAC) fait évoluer sa règlementation : désormais chaque exploitation agricole devra détenir un pourcentage de sa « surface agricole utile » en « particularités topographiques » ! Ce langage technocratique désigne des éléments aussi divers que les haies, les mares, les jachères environnement et faune sauvage, les vergers, les bandes tampons en bord de cours d’eau etc…
Les petites bêtes vont être contentes ! et nos enfants aussi…
Mais n’y a-t-il pas d’arrières pensés derrière cette protection de gènes susceptibles d’intéresser les laboratoires fabriquant les OGM ? Affaire à suivre.
Diane Rébre
Commentaires fermés sur Ecologie. Dis maman c’est quoi la nature.
bonjour, c’est trop triste de voir couper des haies et les arbres bordant les rivières, ce sont elles qui garantissent la biodiversité ! Elles abrite quantité de plantes qui n’ont plus de place ailleurs en raison des desherbants, des insectes et donc des oiseaux qui s’en nourrissent. Pourquoi ne suportons- nous plus le naturel ? Pourquoi tout doit-il être aseptisé, rectiligne (je ne veux voir qu’une seule tête !) cette façon de faire est l’absolu opposé de l’écologie qui doit préserver le plus possible le sauvage. La nature sait se développer harmonieusement et efficacement sans l’homme qui malheureusement se sent indispensable. Trop triste !
UN AUTRE
Ces arbres là repoussent… De plus on ne peut pas vivre dans un environnement sauvage. L’écologie absolue est, à l’heure actuelle, encore un totalitarisme. Nous n’avons pas les connaissances pour nous en approcher suffisamment.
Ce n’est pas la coupe (régulière) d’arbres qui repoussent en quelques années (alors que d’autres restent encore présents à quelques mètres…) qui aura un rôle sur la biodiversité, hélas (ce serait alors tellement facile).
Le plus important reste sur les produits que nous utilisons tous et qui, polluants les sols, l’air, et l’eau affaiblissent cette biodiversité. c’est l’agriculture intensive (pas possible de s’en défaire aujourd’hui, même en ôtant les pesticides et engrais, ça reste de la monoculture).
On favorise des espèces généralistes au détriment d’espèces spécialistes de leurs petites niches écologiques, effectivement. Mais encore une fois, ce ne sont pas ces quelques arbres qui auront un effet, si d’autres restent disponibles juste à côté (et puis : tailler n’est ps détruire)
Pour le côté esthétique, les goûts et les couleurs, ça se discute. L’aspect rectiligne et aseptisé est-il préférable à une anarchie totale de notre environnement proche ? (c’est une question, pas une critique). J’ai préféré chez moi couper ces vieilles haies de thuyas rectilignes et allergènes au profit d’un peu de diversité. C’est plutôt par là qu’il faut, je pense , commencer le travail.
Le retour à une biodiversité dans nos régions ne pourra passer que par la créations de zones protégées. Mais ces zones sont soumises à beaucoup d’interdictions que nous ne sommes pas prêts, je pense, à accepter (j’entends déjà le mot « liberticide », pas vous ?)
La nature sait se développer harmonieusement et efficacement sans l’homme qui malheureusement se sent indispensable
Je vois ici une conception assez ancienne de l’écologie (années 70 ?). Il m’apparaît tout de même que l’écologie d’aujourd’hui a bien compris que l’Homme n’est que de passage sur cette planète. Nous n’avons à conserver les espèces actuelles que pour notre intérêt, c’est vital, mais c’est tout. Des espèces apparaissent et disparaissent, quand l’Homme ne sera plus là, la vie sera toujours là. Et même avec un « hiver nucléaire », on ne détruira pas la vie sur Terre. La diversification des espèces se fait bien sûr toute seule, sans notre concours.
Il va donc de soir de préserver l’environnement et les espèces actuelles. Le tout étant de se mettre d’accord sur le pourquoi et le comment. Je crains que sur ces 2 points les scientifiques eux-mêmes ne sont pas d’accords (ayant moi-même un maîtrise de biologie des populations et des écosystèmes). Il reste difficile d’appréhender l’environnement comme un tout, partant de l’échelles moléculaire des gènes jusqu’aux grands écosystèmes et climats continentaux. On est alors pas si loin de nos arbres, finalement…
Réponse d’un autre lecteur « denis ».
Chére danielle, autant je partage votre position, autant il faut moduler vos propos, dans le cas présent
certains arbres ou branches d’arbres représentent un réel danger pour nos enfants au niveau du parc, d’ici
peu si rien n’est fait, ils seront couchés à l’intérieur de celui-ci. Il faut espérer qu’a ce moment la nous ne dirons pas si nous avions su, nous aurions réagit, le fait de soulever le probléme engendre une action positive, du moins je l’espére.
Je vous rassure, je coupe tout les 5 ans à un mêtre de hauteur les arbres qui borde mon ruisseau et il sont toujours là.
il ne s’agit pas de raser, mais d’entretenir lorsqu’on a la chance d’avoir un petit terrain en bordure d’un ruisseau.
Cordialement.
Commentaires fermés sur Nos lecteurs nous écrivent sur l’écologie…
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