

Nos lecteurs nous écrivent sur l’écologie…
Publié par HettangePassion dans Ecologie, tags: arbres. sécurité, Ecologie, hettange grandebonjour, c’est trop triste de voir couper des haies et les arbres bordant les rivières, ce sont elles qui garantissent la biodiversité ! Elles abrite quantité de plantes qui n’ont plus de place ailleurs en raison des desherbants, des insectes et donc des oiseaux qui s’en nourrissent. Pourquoi ne suportons- nous plus le naturel ? Pourquoi tout doit-il être aseptisé, rectiligne (je ne veux voir qu’une seule tête !) cette façon de faire est l’absolu opposé de l’écologie qui doit préserver le plus possible le sauvage. La nature sait se développer harmonieusement et efficacement sans l’homme qui malheureusement se sent indispensable. Trop triste !
UN AUTRE
Ces arbres là repoussent… De plus on ne peut pas vivre dans un environnement sauvage. L’écologie absolue est, à l’heure actuelle, encore un totalitarisme. Nous n’avons pas les connaissances pour nous en approcher suffisamment.
Ce n’est pas la coupe (régulière) d’arbres qui repoussent en quelques années (alors que d’autres restent encore présents à quelques mètres…) qui aura un rôle sur la biodiversité, hélas (ce serait alors tellement facile).
Le plus important reste sur les produits que nous utilisons tous et qui, polluants les sols, l’air, et l’eau affaiblissent cette biodiversité. c’est l’agriculture intensive (pas possible de s’en défaire aujourd’hui, même en ôtant les pesticides et engrais, ça reste de la monoculture).
On favorise des espèces généralistes au détriment d’espèces spécialistes de leurs petites niches écologiques, effectivement. Mais encore une fois, ce ne sont pas ces quelques arbres qui auront un effet, si d’autres restent disponibles juste à côté (et puis : tailler n’est ps détruire)
Pour le côté esthétique, les goûts et les couleurs, ça se discute. L’aspect rectiligne et aseptisé est-il préférable à une anarchie totale de notre environnement proche ? (c’est une question, pas une critique). J’ai préféré chez moi couper ces vieilles haies de thuyas rectilignes et allergènes au profit d’un peu de diversité. C’est plutôt par là qu’il faut, je pense , commencer le travail.
Le retour à une biodiversité dans nos régions ne pourra passer que par la créations de zones protégées. Mais ces zones sont soumises à beaucoup d’interdictions que nous ne sommes pas prêts, je pense, à accepter (j’entends déjà le mot « liberticide », pas vous ?)
La nature sait se développer harmonieusement et efficacement sans l’homme qui malheureusement se sent indispensable
Je vois ici une conception assez ancienne de l’écologie (années 70 ?). Il m’apparaît tout de même que l’écologie d’aujourd’hui a bien compris que l’Homme n’est que de passage sur cette planète. Nous n’avons à conserver les espèces actuelles que pour notre intérêt, c’est vital, mais c’est tout. Des espèces apparaissent et disparaissent, quand l’Homme ne sera plus là, la vie sera toujours là. Et même avec un « hiver nucléaire », on ne détruira pas la vie sur Terre. La diversification des espèces se fait bien sûr toute seule, sans notre concours.
Il va donc de soir de préserver l’environnement et les espèces actuelles. Le tout étant de se mettre d’accord sur le pourquoi et le comment. Je crains que sur ces 2 points les scientifiques eux-mêmes ne sont pas d’accords (ayant moi-même un maîtrise de biologie des populations et des écosystèmes). Il reste difficile d’appréhender l’environnement comme un tout, partant de l’échelles moléculaire des gènes jusqu’aux grands écosystèmes et climats continentaux. On est alors pas si loin de nos arbres, finalement…
Réponse d’un autre lecteur « denis ».
Chére danielle, autant je partage votre position, autant il faut moduler vos propos, dans le cas présent
certains arbres ou branches d’arbres représentent un réel danger pour nos enfants au niveau du parc, d’ici
peu si rien n’est fait, ils seront couchés à l’intérieur de celui-ci. Il faut espérer qu’a ce moment la nous ne dirons pas si nous avions su, nous aurions réagit, le fait de soulever le probléme engendre une action positive, du moins je l’espére.
Je vous rassure, je coupe tout les 5 ans à un mêtre de hauteur les arbres qui borde mon ruisseau et il sont toujours là.
il ne s’agit pas de raser, mais d’entretenir lorsqu’on a la chance d’avoir un petit terrain en bordure d’un ruisseau.
Cordialement.
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