Archive pour la catégorie “Les lecteurs ont la parole”

et oui une extension de plus, déja que pour faire ce nouveau lotissement, le lotisseur va devoir faire passer les engins pour le terrassement sur les routes du lotissement « les hameaux des rossignols » qui n’est pas repris par ma mairie……
la question est simple:
Qui paye pour la réfection éventuelle des routes du hameau des rossignols après le passage des engins de constructions diverses….la mairie ….ou les propriétaires

bonjour j’ai apris l’extension du lotissement le hameau du rossignols
je voudrais savoir comment va faire le lotisseur pour le tout a l’egout étant donné que la pompe de relevage et en permanence en panne que les tuyaux d’égous ont un defaut sur l’ancien lotissement et que la voirie n’est pas dans le domaine public donc privé
le nouveau lotissement étant plus bas que l’ancien vont il installer des fosses septiques pour régler la solutions ,
de plus le passage de tout ces véhicules sur une seule sortie me parrait compliqué ne devrait on pas ouvrire une deuxiemme sortie en cas du moindre probleme sur la voirie tout serrais bouché
pour moi il faut ouvrire l’axces par l’autre lotissement qui de plus est lui dans le domaine public

encore une vingtaine de maisons il y a deja 50 parcelles sur le lotissement le hameau des rossignoles et tout ce passage par une seul entrée l’allée des aubepines cela va faire un passage a raison de 2 véhicules par famille minimum environ 150 véhicules qui vont faire les allées et retours
la mairie n’envisage t’elle pas un autre passage suplémentaire

 

il existe un chemin agricole entre le chemin de fer et le lotissement. ce dernier est emprunté par le paysan avec ses machines donc passage possible avec les camions.
et si non il n’y a qu’a faire comme le lotissement voisins mettre une barriere pour empecher le passage des vehicules et ainsi preserver nos routes ou du moins ce qu’il en reste( a certains endroits plus un champ de patate qu’a une route) .

 

Un autre lecteur/

et oui une extension de plus, deja que pour faire ce nouveau lotissement, le lotisseur va devoir faire passer les engins pour le terrassement sur les routes du lotissement « les hameux des rossignols » qui n’est pas repris par ma mairie……
la question est simple:
Qui paye pour la refection éventuelle des routes du hameau des rossignols après le passage des engins de contructions diverses….la mairie ….ou les proprietaires

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Par jean pascal, sur Heures d’ouverture Mairie. # [

à Hettange on a notre Domenech et sa belle équipe de gagnants 🙂

Un lecteur

Arrêté Municipal…
en raison de la canicule

Les boulangers ne travaillent après 6 heures du matin
les cuisiniers ferment les restaurants
les enseignants n’enseignent plus
les pressings sont fermés
les jardiniers sont à l’ombre
Les usines ferment

Ah non, c’est juste la Mairie d’Hettange Grande qui  ferment à 15 Heures… C’est vrai elle surchauffe.

Un lecteur

Que la mairie se mette à l’ombre d’une haie !
Mais à force de les couper  , il n’y a que la chaleur du béton et du bitum.
Fermeture Mairie à 15h00 ! Plan canicule ou bon plan pour suivre la coupe du monde ?
Tout a fait d’accord avec le commentaire de stong

Un lecteur :

Aujourd’hui j’ai croisé des ouvriers qui faisaient l’enrobage de la chaussée en pleine après midi et personne ne leur a posé la question s’ils souffraient de la chaleur…à méditer
88.169.14.157

Super j’ai besoin de re/faire ma carte d’identité qui arrive à expiration en Août, je travaille de journée et je suis de retour sur Hettange vers 16h45! Déjà à la normale les horaires d’ouvertures ne sont pas arrangeant pour moi, mais maintenant il va falloir que je pose un jour de congé! Du grand n’importe quoi…

Un autre lecteur

Sans vouloir polémiquer je m’interroge sur le choix des horaires…Il me semble que le point le plus chaud de la journée se situe entre 12h et 16h si réellement le problème est la chaleur dans les locaux,il suffit de prendre exemple sur les espagnols qui ouvrent plus tard dans l’après midi.
Sans doute ce n’est pas la motivation première

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Un lecteur
Le tract du P.S me laisse sans voix. Fallait-il des élections cantonales pour que l’un de nos élus et non le moindre, se rende compte de nos attentes.
Aurait-il tout d’un coup lu Hettange-passion pour s’inspirer, l’entretien des abords des routes, l’aménagement des cœurs des villages, nos ruisseaux la Kiesel et j’en passe et des meilleurs.
En fait, tout ce que nous attendons dans notre commune depuis des années à une moindre échelle bien sure, comment espérer en voir le jour demain au niveau cantonal.
Au passage, je me réjouis que la maison des Séniors s’appelle la « Kissel » et non la Kiesel qui aurait eu un effet comparatif désastreux entre l’état de cette rivière et cette nouvelle institution médicalisée, nos anciens méritent certes mieux.

Merci pour la diversité de vos articles et la vie dans notre commune, en effet Hettange-Grande mérite mieux.

R.G

 

Un autre lecteur :

« Point de vu »

 » On commence à voir poindre les noms de  possibles candidats aux élections avec force détermination et essayant de convaincre avec leurs idées. Que penser de tous ces hommes  qui annoncent de grands changements, une vie meilleure   et qui une fois élus,  ne respectent pas leurs engagements.

Ils vous diront qu’ils ont trouvé les caisses vides en accusant les prédécesseurs, la vérité est qu’ils font campagne uniquement pour leur ego et les avantages liés à la fonction qu’ils souhaitent occuper. Alors ils agitent la corde sensible, celle qui peut plaire aux citoyens en promettant tant et tant et ils savent pourtant qu’ils ne tiendront pas leurs promesses . Mais ils ne vous le diront pas! On nous leurre constamment. Autant de subterfuges pour accéder au pouvoir et faire valoir a des utopies.

Que les gens aient un peu de conscience et voient comment ils sont manipulés. Mais après tout les gens aiment se faire berner !

claire :
A l’approche du printemps les candidatures aux élections cantonales « bourgeonnent ». Quel densité de programme pour les uns et les autres. Mais cela m’inspire d’emblée quelques réflexions. D’abord et pour rebondir sur les réactions déjà lues par ailleurs, il faut une campagne, bien terne au demeurant, pour s’apercevoir que ceux qui détiennent déjà les capacités d’agir, qui ne l’on pas fait, promettent par exemple de s’investir dans l’accès au haut débit. Autre remarque, ont ils compris qu’ils briguaient un mandat précaire puisque pour 3 ans seulement avant l’avènement des conseillers territoriaux, ce qui laisse quand même peu de marge pour faire autant de choses à moins que ce ne soit que des voeux pieux ou des chimères. Enfin, pour en terminer par là, la lecture de ces programmes laissent supposer que les candidats eux mêmes ne connaissent pas les contours exacts des compétences d’un conseiller général puisqu’ils oublient certains pans complets des domaines d’intervention du conseil général pour ceux qui ont la décence d’adresser des intentions.
Bon choix à tous, pour ceux qui iront aux urnes tout du moins !

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L’exposition « Bivouac » consacrée aux frères designers  Ronan et Erwan Bouroullec se poursuit jusqu’au 30-07-2012 au centre Pompidou de Metz.

Elle est pensée comme un Bivouac merveilleux  et conçue comme un campement  temporaire. Elle est rythmée par les jeux d’échelle, de la transparence dans ce lieu tout en longueur, de superposition de cloisons intérieures, de sièges  et objets de leurs créations.

L’exposition met en évidence la grande variété de créations et aborde des concepts clés de leur recherche : nomadisme, modularité mais aussi recherche d’une forme de rigueur.

Ils inventent des objets inspirés de leur région natale la Bretagne . A partir d’un objet ils créent une pièce entière .Avec deux canapés ils font une alcôve. On dit qu’ils sont de la génération « cocooning »

La chaise végétale s’inspire des branches des arbres, de la nature, on peut imaginer les fils d’une pelote.

La chaise osso s’inspire du corps humain, les os des jambes des bras, les poumons, les différentes parties s’emboîtent entre elles . Quand elle est démontée on imagine le squelette humain.

Ronan est fasciné par tout ce qui concerne les civilisations nomades : « arriver, repartir, avec simplicité, pragmatisme. J’aime la douceur des tentes berbères, les tapis au sol, etc.. Ce sont des solutions pragmatiques , évidentes, à l’ergonomie subtile, et en même temps elles offrent un décor un romantisme. Elles dénotent d’un respect pour l’environnement, ne laissent pas de trace. C’est raffiné, léger, humble. »

 

LE LIT CLOS est la star des objets de Bouroullec, il n’en existe que 12.. A partir d’un lit ils inventent une pièce, une cabane, une chambre . C’est grâce à ce lit que les frères Bouroullec ont été reconnus et qu’ils ont édité leurs créations.

LIT CLOS  a une fonction traditionnelle mais l’envergure permet de structurer l’espace tout comme la « cuisine désintégrée » et le canapé « ALCOVE »

Cette forme de liberté se ressent  dans les choix des matériaux et de textiles. Erwan se dit fasciné  par les revêtements de jersey, ces textiles qui s’adaptent à la forme du corps, sans le contraindre. C’est avec un tissu ultra stretch qu’ils ont recouvert PLOUM , un canapé dont la forme est si homogène qu’on ne voit pas le passage de l’assise  au dossier . Son confort résulte du mariage entre une mousse à mémoire de forme molle et ce tissu stretch presque élastique.. Un processus qui aboutit à une forme très douce, évoquant l’idée du nid, on a l’impression d’être dans un nuage et de s’enfonçait dans du coton.

Le confort est leur préoccupation principale, ils évoqueraient même le mot de responsabilité.

Ils ont également cherché à développer des modules produits de manière industrielle permettant de composer des cloisons de tailles et de géométrie diverses. ALGUES et CLOUDS

Avec ALGUES, ils cloisonnent  l’espace, le cadre, le qualifient , lui donnent du caractère. Ils proposent à l’utilisateur  de faire lui-même les parois de son habitat  et d’organiser son espace, de façon très inattendue par rapport aux logiques de l’architecture intérieure. Ces formes se clipsent entre elles, c’est toujours la même forme, cela ressemble à la dentelle que font les Bigoutines, cela peut servir de rideau. Ces éléments sont simples à comprendre et à assembler, sont mobiles, faciles à amener et à enlever, et ne laissent pas de trace de leur passage.

CLOUDS s’inspire de l’origami, les formes géométriques tiennent entre elles avec des élastiques. Dans la maison on peut l’utiliser comme paravent. Leur idée est de placer l’extérieur dans la maison.


A l’échelle d’une vie nous sommes nomades, les éléments qui nous entourent doivent donc avoir les qualités de réversibilité  et nous cherchons des solutions contemporaines pour résoudre ce besoin de changement.

TEXTILE FIEL un énorme tapis en mousse, verte comme l’herbe, bleue comme l’eau, gris comme la neige.

Leurs objets parlent d’un univers éphémère, léger, souple  en écho avec la mobilité qui caractérise notre époque. Un univers où rien n’est définitivement inscrit.

 

 

 

 

 

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> > PLAIDOYER POUR UN THIONVILLOIS UNIVERSITAIRE > > Le transfert de compétence concernant l’enseignement supérieur à la C.A PORTES DE FRANCE doit représenter un signal fort en direction de nos concitoyens pour montrer l’implication voire la préoccupation des élus en ce qui concerne le développement de l’enseignement supérieur sur notre territoire. > > Sur notre terre à très forte tradition sidérurgique , l’enseignement supérieur n’a pas été un élément majeur ,prioritaire et est encore l’apanage quasi exclusif de Nancy et depuis les années 80 de Metz avec un timide embryon qui s’est développé sur Thionville à partir des années 90 avec l’ouverture progressivement de trois départements D’IUT, sans oublier le CEFASIM et L’INSTITUT FORMATION EN SOINS INFIRMIERS >

 

 Les chiffres sont éloquents ; en 2010, 82000 étudiants en Lorraine, 24000 en Moselle1435 à Thionville mais 3000 à EPINAL(2 fois plus d étudiants pour une population deux fois moins importante) > > MOINS de 1% des étudiants lorrains sont sur le bassin THIONVILLOIS ,alors que celui ci représente 15%de la population en Lorraine >

 

 Sur le bassin de population de Nancy, les étudiants à l’université représentent 10% ,0,2 % sur le bassin de Thionville > > L’université nancéenne désormais UNIVERSITE LORRAINE par sa fusion avec l’université de Metz est une université d’excellence et une grande chance pour les lorraines et lorrains > > Le développement de filières universitaires sur le Bassin thionvillois est crucial dans le cadre de l’université Lorraine(UDL). L’universitalisation de THIONVILLE est un enjeu majeur du Thionvillois de demain au même titre que les développements économiques, de l’emploi, des transports, et du « mieux vieillir « >

 

 Développer les filières universitaires , c’est sédentariser sur notre bassin des intelligences qui demain seront des acteurs professionnels et donc économiques, c’est donner, voire créer de fait une strate socio économique nouvelle sur notre ville et notre agglomération,source de développement commercial, culturel, bref un véritable « booster » > > Développer des filières , cela n’est pas transférer des formations de Nancy ou de Metz à Thionville, c’ est utiliser notre situation géographique exceptionnelle trans frontalière dans un bassin de population équivalent à celui de Metz et Nancy , c’est profiter de la création de l’UDL pour rappeler que Thionville existe et qu’il est grand temps qu’elle se préoccupe de l’enseignement supérieur sur son territoire., c’est proposer des filières bilingues qui n’existent pas ou peu en lorraine, c’est proposer des formations à bac +3 tournées sur les métiers d’environnement ,de santé comme par exemple l’augmentation du nombre d’élèves infirmiers en première année à Thionville puisque nous savons qu’une partie d’entre eux ira travailler au Luxembourg , formation qui pourrait être en partie bilingue >

 

 Il s’agit pour Thionville et son bassin de regarder son avenir en face , en s’appuyant sur ses partenaires du sillon lorrain , les formations doctorantes ,master ingénieurs étant centralisées sur Nancy et Metz, le THIONVILLOIS se positionnant sur des formationsBac+3 : > > Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles(Senèque) ! > > DOCTEUR PIERRE CUNY

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De l’Aire de rien à l’Ēre de l’Europe

Par le Docteur Pierre Cuny, Thionville.

Dans un contexte de plus en plus mondialisé, nos collectivités territoriales doivent évoluer pour atteindre une taille critique, mieux se faire entendre et être des acteurs visibles et crédibles sur le plan économique, social, universitaire et culturel.

La dimension actuelle de notre communauté d’agglomération Portes de France-Thionville de 80 000 âmes ne permettra pas dans un avenir proche d’atteindre ces objectifs si nous restons seuls. Cette analyse est d’ailleurs partagée par l’ensemble des acteurs politiques de ce bassin en cohérence avec la volonté gouvernementale de simplifier l’organisation territoriale de notre pays.

Pour autant, l’adhésion  proposée par le maire de Thionville à l’association « Aire urbaine METZ – Thionville – Briey » est-elle pertinente, réaliste et porteuse d’avenir ?

4 raisons nous en font douter !

Selon la définition de l’INSEE, une aire urbaine est « un ensemble de communes d’un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain et par des communes rurales ou unités urbaines dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci. »

Cette définition est importante puisque l’élément fondamental en est la notion de 40 % de la population résidente ayant un emploi à l’intérieur du pôle ainsi défini.

Or que notons-nous en ce qui nous concerne ?

–         Seuls 2,7 % des emplois de la zone Thionville sont exercés à Metz,

–         0,5 % des emplois de la zone Metz sont exercés à Thionville,

–         Inversement, plus de 25 % des emplois de la zone Thionville sont exercés au Luxembourg.

Ceci est donc le premier point qu’il faut retenir : il y a 10 fois plus de Thionvillois qui travaillent au Luxembourg que de Thionvillois qui travaillent à Metz.

Le deuxième point concerne la remise en cause et l’éclatement des communautés de communes actuelles. C’est ainsi que :

–         il y aurait éclatement de la communauté d’agglomération Portes de France-Thionville puisque 6 communes du plateau seraient totalement exclues du processus « aire urbaine »,

–         En ce qui concerne la communauté de communes de l’Arc Mosellan

  • 13 communes feraient partie de l’ « aire urbaine »,

  • 9 en seraient exclues

  • et 4 seraient purement intégrées à Metz.

La troisième remarque porte sur la dimension transfrontalière qui est totalement ignorée par ce projet. Tout au  contraire, l’aire urbaine METZ-Thionville-Briey tourne le dos au Luxembourg et les communautés de Cattenom, des Trois-Frontières, du Val d’Alzette et de la Région de Thionville sont complètement exclues du processus. Ceci revient à couper complètement Thionville de son bassin naturel d’emplois qui est plus au nord et nuira à l’avenir de Thionville dans ses possibilités de collaboration et de coopération avec le Luxembourg.

Ce projet est donc tout à fait inadéquat, inadapté compte tenu de la chance que nous avons, nous Thionvillois, d’être si proche géographiquement du Luxembourg.

Enfin, quatrième point : que pèsera Thionville dans cette aire urbaine où Metz sera le centre est donc le décideur et l’ordonnateur ? Quel sera le futur du bassin de Thionville empêché d’évoluer vers un rapprochement naturel de la communauté d’agglomération Portes de France-Thionville avec les différentes communautés de communes de l’Arc Mosellan, des Trois Frontières, de Cattenom et du Val de Fensch (200 000 habitants) voire dans un second temps avec les communautés de communes du Val d’Alzette et de Longwy ?

Ces quatre points nous incitent à penser que ce projet d’adhésion à l’Association « Aire urbaine METZ- Thionville – Briey » est un mauvais coup porté à notre bassin d’emplois.

Par contre, nous pensons qu’il faut aller plus loin !

L’exemple nous a été donné par la création d’un Euro district en Moselle Est regroupant les communautés de Sarreguemines, Forbach, Freyming-Merlebach,  Sarrebruck et Dillingen.

Nous aussi, ayons l’audace de mettre en place  « METAL » :

M étropole

E uropéenne

T hionville

A gglomération

L uxembourg.

Imaginons un espace de métropolisation transfrontalière, bassin de Thionville – Luxembourg sous forme de district, voire de métropolisation en s’inspirant de la commission parlementaire qui élabore, sous la conduite de Fabienne Keller, et à la demande du ministre Pierre Lellouch, une série de mesures transfrontalières plus efficaces.

Allons même jusqu’à créer une communauté urbaine de Thionville Agglomération articulée sous forme de district avec le Luxembourg, associé au département de la Moselle assurant une cohésion territoriale avec un sillon lorrain qui permette de développer un couloir européen de Luxembourg jusqu’à Dijon.

Voilà, au-delà de toute considération politique politicienne, l’avenir de notre région !

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 Photos du 17/12/2011

Les lecteurs nous écrivent:

Cela fait bientôt une semaine que les illuminations de Noel ont été allumées dans notre commune.

Pour accueillir le Téléthon et St Nicolas :ces lumières suffiront-elles à illuminer leur passage ?

Quand on vient de Thionville, le rond point est bleu électrique ,on avance et chaque lanterne est illuminée, de leds modernes blanc vif.

Mais passé le feu rouge, il n’y a qu’un sapin  à coté de la nouvelle fontaine et plus loin après la poste quelques guirlandes dans les arbres

Puis les gouttes avant le cimetière accrochées aux branches, et la route du Benelux est sombre, presque triste. Le sapin bleu est là à la fin du cimetière.

Si vous prenez vers Soetrich, rue du soleil, quelques lanternes ici et là, maladroitement posées, souvent identiques.

On ne trouve rien rue de la chapelle, qui est aussi noire que son toit.

Rien non plus rue des jonquilles, et toujours rien dans le coin des marguerites.

On sort de Soetrich dans les leds bleus du sapin au feu du pont de chemin de fer.

Cette année, a été célébrée le bicentenaire du rattachement de Soetrich à Hettange.

Etait ce si difficile d’y penser encore un peu et de faire un petit effort, au moins cette année, pour marquer l’événement ?

Beaucoup de quartiers oubliés par la mairie cette année encore, même si  on ne demande pas que toute la commune soit illuminée

Mais les rues ou les gens circulent, tout de même ?

Heureusement, les habitants de notre commune aiment Noel et le prouvent chaque année :

Car si nos rues et nos routes sont belles pour les fêtes de Noel, c’est surtout grâce à leur envie d’égayer leur maison, balcons, fenêtres et jardins.

Sans ces décorations personnelles et multicolores, notre commune serait bien triste et monotone.

Un grand merci à vous tous ,qui habillez Hettange de lumière grâce à votre bas de laine.

Un lecteur

photos du 17/12/2011

Vous dites illuminations à HETTANGE GRANDE-Soetrich. Article de 2009.

C’EST NOËL… et la lumière ne vient toujours pas !

Hettange Grande, commune la plus importante du canton est triste.

Saint Nicolas ne fréquente plus les rues de notre cité et chacun d’entre nous constate la laideur des illuminations, vieilles, dépassées, d’une autre époque, comme si le temps s’était arrêté… Pas de quoi se flatter ou s’honorer en cette période de rêves. Hettange est triste.

Aucun effort d’embellissement en 13ans pour donner du plaisir à nos concitoyens.

Est-ce le résultat d’une conception dépassée ? Le manque d’esprit festif d’un homme, d’une municipalité ? Peut être aucun des deux d’ailleurs ! Pourtant qu’il est beau ce mur d’enceinte de notre église qui pourrait être habillé d’un ornement étincelant visible de loin, très loin, si loin…

Il faut le dire, en treize ans rien n’a été fait pour illuminer dans tous les sens du terme notre commune, afin d’en faire une perle du canton et de la communauté de commune.
En effet, le jugement est sévère et l’image austère ne ravive pas l’esprit de conquête, pour renouveler et composer se donner un style une allure comme le font d’autres communes.

Alors à HETTANGE GRANDE pas de défilé de Saint Nicolas, et pour les illuminations il faut chercher…. chercher désespérément chercher!!!!!

 

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Hettangeois

A première vue la proposition semble attractive toutefois il serait bon de connaître:

-le procédé envisagé pour l’élaboration de cette eau par décarbonatation.
-le coût au m3 intégré ou non dans la consommation d’eau ( redevances en sus ? ).
-l’avis des communes voisines.
-l’avis des écologistes et des éventuelles études sur la santé, l’entartrage des robinetteries et des appareils ménager restent très secondaires.

La réunion publique du jeudi 2 dècembre devrait nous éclairer en espérant une représentation dans le domaine SANTE.

Un autre lecteur :

Un calcul rapide en prenant ton tableau de référence sur HP en 2010 le prix du m3 est de 1.10 + traitement 0.9 = 2.00
Je ne sais pas si le tarif est ht ou ttc! Mais il parle ci-dessous de 2.50ttc soit une augmentation de 0.5€ après décarbonation…

Pour une facture actuelle de 234.24€ttc (79m3) on passerait à 273.74€  (+ 39.5€)
Soit 3.46€/m3 au lieu de 2.96€

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LE TROC, UN TRUC ALTERMONDIALISTE (juillet 2010)

La mondialisation s’est imposée sans gouvernance mondiale. Elle prétend universaliser ses valeurs. Cette pieuvre insaisissable aux multiples facettes gouverne le monde et notre vie quotidienne. En plus de la bulle monétaire son outil  principal transit par les médias et ses spots. Qui n’est pas, au moins de temps à autre, exaspéré par la pub envahissant tout, des médias au bord des routes ? Celle-ci guide nos choix, nous dirige aussi surement que si, comme les trains,  nous étions montés sur des aiguillages. C’est particulièrement désolant en matière alimentaire. Les émissions télé ou les articles de défiances sont aussi sujet à caution que ceux conseillant tel ou tel produit car les filières sont interchangeables. Par exemple la filière viande des élevages intensifs on nous dit : il y a la vache folle achetez du poulet. Puis les volailles sont nourries à la dioxine, mangez plutôt du porc,  mais  ils sont nourris aux antibiotiques et souffrent de la grippe porcine ! Et le cycle de conseils recommence périodiquement. Les moyens de réaction dont disposent les consommateurs sont maigres à moins de vivre comme Robinson sur une île déserte…  Il n’en est pas question ! Pour préserver notre santé le principe de base est d’éviter la consommation de tout  plat préparé et de revenir à la simplicité. Au point de vue nutritionnel il est très différent de manger un yaourt au gout de fruits parfumé d’arome synthétique et un yaourt nature plus un fruit ou additionné de confiture maison !

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L’expérience prouve qu’il est extrêmement difficile de résister aux multiples tentations des rayons d’un supermarché joliment colorés. Le client déambule dans une ambiance douce avec musique de fonds et climatisation adéquate. Si on veut résister un tant soit peu aux industries agroalimentaires la meilleure solution est de se rendre le moins souvent possible dans ces temples de Mercure*. S’approvisionner sur les marchés et chez les quelques petits commerçants survivants est payant à la longue, car le superflu n’entre plus dans nos cabas. Faites l’expérience en conservant vos tickets de supermarchés, combien de gadgets, d’articles inutiles ou pire nuisibles avez-vous payés? Et les emballages multiples et superflus qui grossiront les sacs de déchets que la collectivité devra traiter ? Il faut bien être persuadé que c’est le consommateur qui crée le commerce. C’est nous qui avons provoqué la fermeture des commerces de proximité, essayons de ne pas poursuivre cette désertification. Une autre méthode qui en plus évite légalement taxes et monnaie consiste à introduire un peu de troc et de partage dans nos relations amicales : Tu me donnes le surplus de ton potager je te donnerai des mirabelles. Tu travailles pour moi je paie ton permis de conduire. Tu ramènes les enfants de l’école je t’offre un gâteau… La désinformation ambiante assimile cet échange de bons procédés à du bénévolat, il n’en est rien. Il s’agit seulement de reconstituer les réseaux d’échange de nos grands parents. Il est vrai que leur vie était très différente de celle que nous menons actuellement. En plus d’un métier ils cultivaient tous un potager, cueillaient champignons et baies sauvages. Ils étaient aussi chasseurs et se régalaient de la viande du gibier. La venaison est aujourd’hui délaissée par une grande partie de la population. Celle qu’on trouve dans les supermarchés provient pour 70 % de l’exportation et de gibier d’élevage. Le produit de nos chasses françaises devrait être mieux apprécié et connaitre une meilleure distribution. C’est en effet la viande la plus saine qui soit car le gibier est soumis aux lois naturelles : les animaux malades ou faibles s’éliminent naturellement. Ils ne connaissent pas les vaccins et les antibiotiques donnés à profusion aux animaux d’élevages intensifs et qui se retrouvent dans nos assiettes. La viande du gibier jeune est la meilleure qui soit. Elle peut se préparer de toutes les façons, comme n’importe quelle autre viande, en grillade au barbecue, avec une sauce chinoise ou mexicaine, en ragout, en rillettes… Les chasseurs ont la grande chance de pouvoir en consommer sans modération à un prix modique. Ils ne s’en privent pas et partagent volontiers cette gastronomie du terroir avec ceux qui le souhaitent.

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Diane REBRE

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*Mercure : dieu du commerce, des voyageurs et messager des dieux dans la mythologie romaine.

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Complément du 5 septembre 2010:

Des réseaux d’envergure pratiquant des échanges de moyens, de compétences et de produits se mettent en place. Par exemple les « systèmes d’échanges locaux » ou SEL dont s’est fait écho le Républicain Lorrain du 18 aout 2010, et les AMAP « association pour le maintien d’une agriculture paysanne ». Une AMAP réunit un groupe de consommateur et un agriculteur de proximité autour d’un contrat dans lequel chaque consommateur achète en début de saison une part de la production. La distribution est assurée par les consommateurs en présence du producteur.

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LE SERVICE PUBLIC,

LES CHASSEURS ET LES ÉCOLOGISTES*… (juin 2010)

Le service public ?

Cette notion recouvre les activités exercées généralement par la puissance publique pour garantir à la fois sécurité et paix sociale et satisfaire les besoins sociaux. Mais comment les chasseurs pratiquant leur passe temps peuvent-ils être mêlés à cette noble tâche ?

De tout temps le chasseur a été indispensable à la collectivité. Il travaille pour la nature sans taxer le contribuable et sans fanfaronnades. Dès l’an 812, Charlemagne, pour protéger les habitants et leurs élevages des renards et des loups, créa le service de la « louveterie » Ce corps existe toujours. Si le loup continue à orner leur blason, il ne représente plus autant de menaces que sous l’Ancien Régime. Pourtant, en 2003, en France, les loups ont dévoré 2200 brebis et 2550 en 2004, suscitant les polémiques qu’on retrouve aisément sur internet. Les lieutenants de louveterie, agents assermentés bénévoles sont nommés pour 6 ans par le préfet comme conseillers techniques en matière de préservation d’une vie animale sauvage compatible avec les intérêts agro-sylvo-cynégétiques des hommes. Leurs missions de service public exigent objectivité, mesure et autonomie, mais aussi autorité et diplomatie. Ils participent à la régulation des nuisibles, ils ont l’obligation d’être chasseurs modèles et de promouvoir l’éthique de la chasse.

Les dégâts du gibier sont indemnisés par les chasseurs s’ils ne sont pas propriétaires des terres concernées. Mais ce n’est pas si simple car si certains gibiers sont sédentaires, d’autres sont plutôt itinérants. Les dégâts des gibiers sont donc indemnisés différemment selon le comportement de chaque espèce.

Si les dégâts sont provoqués par le gibier sédentaire, l’indemnisation est faite directement par les chasseurs du lieu. Par contre une responsabilité collective des chasseurs a été retenue pour les dégâts  causés par les sangliers vagabonds par nature et qui retournent la terre à la recherche de vers, de larves ou même de mulots. Les manières du sanglier sont dévastatrices, mais son régime omnivore élimine ces hôtes indésirables plus écologiquement que les pesticides. Ces indemnisations sont de loin les plus importantes représentant environ 80 % du montant global. Le droit en matière de gestion de dégâts de sangliers a été mis en place en Moselle et en Alsace, 70 ans avant qu’il ne le soit dans les autres départements français en raison du droit local toujours en vigueur, qui, dans ce domaine comme dans d’autres, s’est montré précurseur.

Au niveau national ces dégâts sont indemnisés par le biais d’un fonds d’indemnisation géré par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS). Il est abondé par un prélèvement sur les redevances cynégétiques payées lors du renouvellement annuel des permis de chasser et par le produit de taxes et de surcotisations. Cette structure située à la conjonction des mondes de la chasse, de l’agriculture et de la sylviculture a de plus  pour objectif de faire de la prévention en attribuant une aide pour la mise en place de clôtures électrifiées destinée à faire baisser le montant des dégâts, souhait formulé par tous les acteurs de terrain.

La désignation automatique des redevables, sans charge de preuve préalable, et la fixation autoritaire du prélèvement en fonction du coût de la réparation des dégâts de sangliers, instaure un principe de responsabilité sociale et objective des chasseurs vis-à-vis des agriculteurs. Cette manière de procéder est une manifestation non équivoque d’une des missions de service public mises à la charge des chasseurs par l’intermédiaire de leurs fédérations départementales.

L’ONCFS créé en 1972 emploie environ 1600 personnes. En 2006 son budget comprenait un abondement  provenant des redevances cynégétiques de 100 millions d’€ et  23 millions d’€ provenaient de l’Etat. Cet organisme gère les réserves de chasse à vocation nationale, recrute et forme les gardes nationaux, dirige  la lutte contre le braconnage, organise l’examen du permis de chasser et contrôle l’activité des fédérations départementales de chasseurs.

La chasse en France représente 23.000 emplois non délocalisables, 1,3 millions de pratiquants et 80.000 associations. Autofinancé intégralement par ses adeptes, le flux financier national annuel de la chasse est estimé à 2,4 milliards d’euros, 40 millions pour le département de la Moselle. Ce n’est pas le cas de beaucoup de sports, le football par exemple est largement subventionné malgré le déploiement épisodique de banderoles inacceptables.

En ce début du XXIe siècle, renards, sangliers, mustélidés, pigeons, corvidés, ragondins, cormorans, lapins (s’ils ne sont pas infectés par la myxomatose) causent d’importants dégâts aux cultures, aux élevages, aux étangs et jusqu’aux jardins citadins. Ils peuvent, de plus, être des vecteurs de maladies graves, transmissibles à l’homme, des zoonoses telles que : la rage, l’échinococcose, la trichinellose… Toujours par le biais de l’ONCFS et de son réseau dénommé « SAGIR » les chasseurs français financent et participent largement au suivi sanitaire de la faune sauvage. Les correspondants volontaires de ce réseau effectuent des prélèvements et plusieurs milliers d’analyses par an, ils tiennent à jour un livre de santé de la faune sauvage et, s’il y a suspicion d’épidémie, tirent la sonnette d’alarme auprès des autorités.

En plus des missions de service public remplies bénévolement par les chasseurs, ils ont à cœur de préserver activement la biodiversité existante. Chaque année ils implantent plus de 20 000 km de haies. Ils protègent des sites acquis de leurs deniers, préservent des espèces animales rares, limitent les espèces chassables et réimplantent des espèces dans des endroits où elles avaient disparu. Ils permettent ainsi aux promeneurs, même s’ils n’apprécient pas toujours les chasseurs, de contempler de superbes animaux. A titre d’exemple, le coût de la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées a été chiffré à 12 millions d’euros en 10 ans, par Monsieur Augustin Bonrepaux dans un rapport présenté à l’Assemblée Nationale en 2006. Pour mener à bien ces objectifs, les fédérations de chasseurs ont créé en 1983 une « Fondation nationale pour la protection des habitats de la faune sauvage »,  reconnue d’utilité publique. Elle gère et protège 6 000 ha de territoires exceptionnels et fragiles. Cette fondation travaille également en partenariat avec les sociétés d’autoroutes pour créer de larges ponts permettant à la grande faune de retrouver ses cheminements migratoires naturels essentiels notamment en périodes de reproduction. Ainsi, ces « passages pour animaux sauvages » préviennent à la fois les collisions avec les voitures et la déchéance liée à la consanguinité des animaux vivant librement.

Ces précisions  permettent de constater le désintéressement des chasseurs pour qui le service public et l’intérêt général sont au centre des préoccupations depuis fort longtemps déjà. Ils ne sont pas de simples « utilisateurs » de la forêt. Depuis des temps immémoriaux, et bien avant que ce terme n’entre dans le langage populaire, les chasseurs pratiquaient l’écologie, comme Monsieur Jourdain faisait de la prose, sans le savoir.

Essayons de voir maintenant, si le désintéressement, l’efficacité et les buts sont les mêmes chez ceux qu’il est convenu d’appeler « les écologistes ».

On ne peut s’empêcher de penser en premier lieu à Jean Marie PELT Président de l’Institut Européen d’Ecologie basé à Metz. Il fut mon Professeur et demeure mon Maître à penser. C’est un pionnier, un précurseur, un scientifique. Grand communicateur c’est un personnage médiatique, ses émissions sur France Inter font fureur, écrivain prolifique : quatre livres publiés l’an dernier, mais il est avant tout écologique et tolérant. Il a le don de « voir ce qui n’est pas apporté par le flux dominant. (il constate que) Les valeurs sont en train de changer depuis cinq ans. (qu’) Un changement est en cours, ce sont souvent des micro-initiatives, des micro-ruisselets qui font des grandes rivières… »** Le développement durable entrerait dans les mœurs ! S’il pouvait avoir raison.

Poursuivons notre quête en consultant internet. Le site de l’association de la protection des oiseaux présidée par Allain Bougrain Dubourg, journaliste producteur, nous apprend qu’elle à un budget de plus de 8 millions d’euros, qu’on peut s’approvisionner à sa boutique, qu’elle a plus de 44 000 membres, qu’elle est la plus importante de France en terme de représentativité du public et de présence sur le terrain, qu’elle est l’une des plus anciennes associations d’environnement. (Et la fédération nationale des chasseurs alors ?) Je ne connais pas l’origine de ces fonds, mais le Ministère chargé de l’écologie verse annuellement plus de 28 millions d’euros aux associations de défense de la nature. Ces aides ont augmenté d’environ 40 % entre 2004 et 2008. Ces subventions aux associations ont pour but notamment de leur permettre de « contribuer efficacement à un nombre important de commissions consultatives ». Peut-on dire que ces dotations sont destinées à acheter un peu de paix sociale à défaut de voix ? Il est vrai que  les bureaucrates parisiens se méfient des hommes de terrain, et puis ils sont si bien entre eux !

La chasse et la pêche avec plus de 3 millions d’adhérents ne siègent même pas au Conseil National de la vie associative ! Nous n’avons pas de grands « hérauts » médiatiques de la pointure de ces journalistes nationaux qui permettraient de nous faire entendre. Cela sans doute parce que notre passion ne fait pas recette.

L’écologie est un label porteur qui peut rapporter gros. Le meilleur exemple est celui du plus célèbre d’entre eux : Nicolas Hulot, créateur de l’émission à grande audience « Ushuaia ». Il bénéficierait  d’un chiffre d’affaires annuel de 100 millions généré par tous les produits griffés Ushuaia, (estimation faite par TF1). C’est une affaire 100 % rentable. Il est l’exemple typique  de ce que notre société du spectacle et de la publicité peut engendrer. Les superbes documentaires qu’il réalise à grand renfort d’avions et d’hélicoptères, dans des endroits merveilleux retirés et éloignés de la soi-disant civilisation, incitent aux voyages. Complètement à l’opposé des buts affichés, il réussit à faire bruler du kérosène à la recherche du paradis terrestre à jamais perdu et à détériorer des territoires fréquentés par de trop nombreux touristes.

La nature et la défense d’une vie sauvage n’impliquent nullement d’attaquer son voisin parce qu’il ne pense pas comme nous. L’écologie doit s’imposer comme souci commun sans être partisan. L’état est incapable de penser une écologie pragmatique et une cogestion de la nature avec ses acteurs. Les parties ont tendance à développer un radicalisme compromettant le succès de l’écologie à long terme. L’opposition à toute modernité, parfois revendiquée, est  un combat irréaliste. Se concentrer sur des réserves naturelles pour constituer des sortes de musées aux frontières non étanches ne l’est pas davantage.

Ce qu’il s’agit de protéger c’est la nature dans son ensemble. Ses ressources sont énormes si on la laisse faire. Les bonnes volontés ne manquent pas pour faire valoir une écologie de raison, de gestion et d’utilisation des ressources renouvelables. Pourquoi ne pas unir nos forces pour faire triompher une écologie hédoniste plutôt qu’une écologie prônant le virtuel, l’interdit, l’intolérance et l’assistanat étatique ?

Diane Rèbre

*De larges extraits sont tirés de mon livre « Chasseurs et écologistes associés malgré eux ! » et du discours du Président de la Fédération Nationale des Chasseurs du 27 avril dernier.

**Extrait d’un article paru dans le Républicain Lorrain du 3.6.2010

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